La présence juive dans a ville de Plasencia date probablement de quelques années après la fondation de la ville en 1186 par Alphonse VIII. Ils vécurent principalement dans le quartier de la Mota, autour de la synagogue. Néanmoins, certaines familles s’installèrent dans d’autres quartiers de Plasencia.
Le 13e siècle a connu différents degrés de tolérance. Suite à quelques décennies permettant le développement de la vie juive, les droits furent limités. Les citoyens juifs furent également soumis à des impôts supplémentaires, notamment concernant les contributions au trésor royal. Ils ne constituèrent qu’une cinquantaine de familles à la fin du siècle suivant.
Les persécutons qui s’en suivirent, surtout celles de l’Inquisition de 1492, encouragèrent leur départ.
Il y avait plusieurs synagogues à Plasencia. Une d’entre elles fut transformée en église, nommée Santa Isabel, en référence à la reine. Une autre subit le même sort, devenant l’église San Vicente. Le cimetière juif fut pareillement confisqué.
Des traces de cette vie juive subsistent aujourd’hui à Plasencia. Notamment dans l’ancien quartier juif. Les restes d’une des deux anciennes synagogues se trouvent sous le Parador Nacional de Turismo . Dans ce qui est nommé le « nouveau quartier juif », près de Trujillo et Zapateria, des plaques ont été posées, rappelant le souvenir de familles juives qui y vivaient. L’ancien cimetière juif peut être visité, se situant dans la zone du El Berrocal. De nombreux documents médiévaux ont été retrouvés et étudiés par le professeur Roger Louis Martinez Davila et ses étudiants dans le cadre de recherches menant à une publication.
Sources : Redjuderias.org, Encyclopaedia Judaica, Times of Israel