Du 16 février au 10 mars 2024 à la Kazerne Dossin

L’exposition présente un aspect méconnu de la Seconde Guerre mondiale : le sort des homosexuels dans différents pays tels la Belgique, la France, les Pays-Bas et l’Allemagne. De nombreux documents inédits illustrent les persécutions subies par les homosexuels hommes et femmes sous le régime nazi. En Allemagne, 100 000 homosexuels furent fichés, la moitié faisant l’objet d’une condamnation et entre 5000 et 15 000 envoyés en camp de concentration.

https://kazernedossin.eu/fr/expo/exposition-temporaire-homosexuels-et-lesbiennes-dans-leurope-nazie/

Le 23 avril à 14 h, au cimetière du Dieweg

Cette balade est proposée parmi d’autres dans la capitale belge. Des lieux connus et plus insolites, témoignant de la vie juive passée et présente. Lors de celle-ci, qui s’effectue dans le petit cimetière situé au sud de Bruxelles, un tour d’histoire dévoilera l’age d’or du judaïsme bruxellois de la fin du 19e et du 20e siècles. Certains acteurs de cet âge d’or y étant enterrés, témoins de l’ascension sociale en Belgique et de la participation des juifs à sa grandeur dans de nombreux domaines.

Jusqu’au 4 juin 2023 au Musée juif de Vienne

L’exposition ambitionne de montrer à quel point les clichés peuvent créer des malentendus dans la société. Et cela sur de nombreuses thématiques comme le sens de la famille dans le judaïsme, le savoir et la mélancolie. Toutes ces perceptions créant des stéréotypes, voire des préjugés. Il s’agit plus d’une présentation et de questions que de tentative de déconstruction de ces perceptions. Lesquelles sont apparues notamment pendant le covid et les théories complotistes concernant les vaccins. Des clichés dont ne sont pas non plus immunisés les juifs eux-mêmes à leur égard.

https://www.jmw.at/exhibition/100_misunderstandings_about_and_among_jews

Le 11 mars 2023 au Musée Freud

Organisée dans la série dédiée aux discussions sur la thématique des « Réfugiés et l’immigration », une table ronde réunit Daniela Finzi, Diane O’Donoghue, Emily Kuriloff et Pamela Cooper-White, autour du modérateur Tom Kohut. Ils aborderont le thème de la disparition des institutions liées à la psychanalyse pendant la Shoah. En faisant le focus sur la manière dont les individus, leurs familles et les organisations ont surmonté ou non dans la période d’après-guerre les pertes et destructions passées.

https://www.freud-museum.at/en/detail/refugee-psychoanalysts

Jusqu’au 7 juillet 2023 au Musée juif de Londres

Ces rencontres assez étonnantes proposent de mettre sur la table des sujets parfois complexes sur la vie juive contemporaine. Y débattent des représentants institutionnels et des individus partageant leurs expériences. De nombreux sujets de discussion sont proposés par le musée. A titre d’exemple : la représentativité des institutions dont le musée juif, l’implication des institutions dans la sauvegarde pour l’avenir…

Le 26 février 2023 au Jamboree, 6 St Chad’s Place, London

Le klezmer effectue d’étonnantes rencontres musicales de par le monde, notamment en France avec le Festival Jazz n’klezmer. Avec la musique andalouse, gitane, méditerranéenne… Lors de ce festival, une émouvante rencontre avec le jazz contemporain sera présentée dans le cadre de l’accueil pendant l’heure du déjeuner dominical. Un événement proposé dans la série des Big Band performances.

Jusqu’au 1er mai 2023 au Musée juif de Berlin

Le musée présente la première exposition dédiée à Berlin aux artistes juifs de l’École de Paris. Des artistes attirés par la créativité et la liberté artistique offertes par la ville, notamment au sein de la résidence La Ruche à Montparnasse. Plus de 120 œuvres sont exposées à cette occasion, d’artistes tels Marc Chagall, Amedeo Modigliani, Chana Orloff, Sonia Delaunay et Jacques Lipchitz. Sera mis en valeur également l’influence de ces artistes sur l’art contemporain.

https://www.jmberlin.de/en/exhibition-paris-magnetique

Jusqu’au 5 mars 2023 au Musée juif d’Augsburg

En partenariat avec une école élémentaire d’Augsburg, le musée juif organise, comme l’an dernier, une exposition afin de mieux faire connaître cette fête. En évoquant l’aspect historique et son importance dans l’espoir porté par la symbolique des bougies allumées.

https://jmaugsburg.de/en/exhibitions/chanukka-installation/

Jusqu’au 12 février 2023 au Musée juif de la Dorotheergasse à Vienne

Le réalisateur James T. Hong explore la question difficile et douloureuse du pardon. Un thème marquant depuis le geste du chancelier allemand Willy Brandt en 1970 devant le monument célébrant la Révolte du Ghetto de Varsovie. Des chefs d’Etat des quatre coins du monde ont exprimé des regrets publiques depuis, pour des sujets bien différents, concernant des questions historiques ou des histoires personnelles qui n’ont pas su rester privées. Sont explorées les questions de sincérité, de part d’émotion et de communication, la répétition du « plus jamais ça »…

https://www.jmw.at/exhibition/james_t_hong_apologies_v_20162_2021

Jusqu’au 26 mars 2023 au Emanuel Ringelblum Jewish Historical Institute

Cette exposition examine la participation des juifs polonais à la lutte pour l’indépendance de leur pays de la fin du 18e siècle à la fin de la Première Guerre mondiale. Qu’est-ce qui motiva particulièrement ces combats, notamment la fibre patriotique et quand pouvaient-ils parfois se sentir exclus par certaines ambitions nationalistes ? Quelles furent les liens entre les citoyens de différentes confessions unis sous le même uniforme ? 150 objets sont présentés : textes, photos et peintures. Parmi les personnages mis à l’honneur, Berek Joselewicz, héros de guerre pour la patrie et d’autres figures moins connues.

https://www.jhi.pl/en/exhibitions/shoulder-to-shoulder,370

Jusqu’au 21 mai, 2023 au Musée juif de Munich

Cette exposition, réalisée en partenariat avec le musée juif de Hohenems, tente de revenir à la base de l’idée de projet européen. Qu’envisageait-il et est-il fidèle à sa promesse initiale ? Les enjeux nationaux et continentaux sont-ils compatibles ? Sont présentés des individualités juives qui ont poursuit et accompagné ce rêve d’une Europe des Lumières et ses combats pour les droits égaux. Toutes ces questions sont traitées dans l’exposition, en examinant les menaces et opportunités, échecs et réussites.

https://www.juedisches-museum-muenchen.de/en/exhibitions/the-last-europeans

Jusqu’au 31 décembre 2022 au Museo Padova della Ebraica

Cette exposition fait la lumière sur les parcours de vie de médecins juifs de Padoue et les liens entre l’université et la communauté juive. Cela, dans le cadre des 800 ans de cette prestigieuse institution. Souvent très ouverte, accueillant des étudiants juifs dès 1500, l’université réussit à répondre au climat d’intolérance lorsque les étudiants non catholiques n’y sont plus autorisés, en leur accordant quand même des diplômes. Néanmoins, suite à la promulgation des « lois raciales », cinq professeurs juifs furent renvoyés. Parmi eux, Tullio Terni, directeur de l’Institut d’anatomie de Padoue, l’un des pères de l’embryologie moderne. C’est à ces pages d’histoire cachées que l’événement de Padoue, parrainé par la municipalité et l’Ucei, consacre quatre rencontres approfondies.

Jusqu’au 26 février 2023 au PAFF de Pordenone

Le PAFF ! (Palazzo Arti Fumetto Friuli) accueille la première expo majeure en Italie consacrée à Will Eisner. Le nom de l’expo fait référence à la bande dessinée qui le rendit célèbre. Eisner, à l’image d’un Jean Gabin en France, aura connu deux grandes carrières, célébrées par différentes générations trouvant en chacun de ces moments différents traits rendant ces génies appréciables.

Né à Brooklyn de parents juifs ayant immigré de Roumanie et de l’Empire austro-hongrois, Will Eisner (1917 – 2005) a commencé sa carrière d’auteur de bandes dessinées dans les années 1930, et a connu le succès avec le personnage du Spirit, entre détective et super-héros, référence devenue classique dans le milieu. A la fin des années 1970, il revient en force avec « Un Pacte avec Dieu », le premier roman graphique. Une œuvre qui raconte la vie juive new-yorkaise du début du siècle et les différents défis sociétaux et malheurs personnels. Une œuvre en partie autobiographique.

L’exposition, installée à la Villa di Parco Galvani à Pordenone, retrace la carrière d’Eisner en présentant 180 originaux, dont des planches finales et des croquis, ainsi que 126 publications d’époque.

PAFF, Villa di Parco Galbani, Viale Dante, 33, 33170 Pordenone PN

https://www.mosaico-cem.it/cultura-e-societa/eventi/a-pordenone-una-mostra-sul-genio-artistico-di-will-eisner/

Au Musée juif de Londres

“If you seek to learn, grow, pursue truth and find freedom, seek places that welcome argument and respect dissenting views.” Rabbi Jonathan Sacks 

Cette phrase du grand rabbin précède la présentation de ce concept à la fois traditionnel et si important dans notre monde contemporain. Ces pièces de conversation, lieu qui par définition est supposé les encourager, accueillent régulièrement des publics afin d’échanger autour d’une table et entourés d’objets variés. Des objets et des thèmes qui répondent aux sujets de conversation contemporains et s’y invitent. Inspiré par le Talmud, cette démarche est accompagnée de témoignages et débats de rabbins au fil des siècles. Pour le premier rendez-vous du genre le mois dernier, trois boites d’épices d’Ukraine utilisées pendant la Havdalah ont été présentées en guise d’ouverture et d’inspiration des débats. Le lieu est ouvert au public du dimanche au jeudi.

Jusqu’au 17 avril 2023 au Musée juif de Francfort

Cette exposition est consacrée à quatre femmes artistes de Francfort, oubliées avec le temps : Erna Pinner, Rosy Lilienfeld, Amalie Seckbach et Ruth Cahn. Dans les années folles de la décennie 1920, l’audace accompagnait souvent la folie, permettant à la majorité invisible des femmes de triompher sur scène, grand écran et de se faire une petite place dans les musées. Car jusqu’en 1919, elles furent interdites d’entrée à l’académie des Beaux-Arts. Ces quatre là furent des pionnières à Francfort, en compétition avec leurs collègues masculins pour l’appréciation et la reconnaissance artistique. Néanmoins, avec l’arrivée au pouvoir des nazis, les carrières s’interrompirent, leurs œuvres étant ostracisées et leurs personnes persécutées en tant que juives. Ainsi, l’exposition remet la lumière sur leurs vies et leurs œuvres. Et nous replonge dans ces intrigantes années 1920 où tout semblait possible, dans le sens positif du terme. Avec la scène culturelle foisonnante de Francfort, qui se crée aussi à cette époque un nom en sociologie et en philosophie grâce à son école.

https://www.juedischesmuseum.de/en/visit/detail/back-into-the-light-english-tour0/

Au Musée juif Danois

Octobre 1943, le courage d’un peuple, le courage d’un roi. Toute une population, négligeant les appartenances sociales, économiques et culturelles pour venir en aide à leurs compatriotes. Comment un petit pays défia la puissante Allemagne pour sauver l’immense majorité des juifs danois. Une exposition spéciale est consacrée au Musée juif danois à cet événement historique. Mais aussi le lien des juifs à leur pays depuis deux-cents ans. Des objets de ces différentes époques sont présentés, mis en valeur par les œuvres artistiques de Kristan Bay Kirk.

https://jewmus.dk/en/udstilling

Jusqu’au 15 janvier 2023 au Bozar

2024 sera l’année… de la grande rétrospective dédiée à Chantal Akerman à Bruxelles. En guise de premier acte, le musée Bozar présente une installation assez peu partagée auprès du public auparavant que la réalisatrice belge a monté en 1998 : Selfportrait/Autobiography: A Work In Progress. Elle se décline à travers 6 à 8 moniteurs et contient des images de plusieurs films issus de différentes périodes : Hôtel Monterey (1972), Jeanne Dielman, 23 quai du commerce à 1080 Bruxelles (1975), Toute une nuit (1982) et D’Est (1993). Scènes du « quotidien » comme il nous apparaît rarement ou comme nous refusons de le voir, telle la majestueuse Delphine Seyrig, chamboulée dans son emploi du temps et ses émotions. Femmes fortes devant et derrière la caméra, guidant ce piano suspendu dans les airs au-dessus de nos vies, pour nous…

https://www.bozar.be/fr/calendrier/chantal-akerman

Jusqu’au 26 février 2023 au Musée juif d’Augsburg

Cette exposition retrace la diversité de la vie juive en Ukraine ces cent dernières années. De la vie au shtetl des années 1920 et es rencontres interculturelles, secouée par les événements politiques de l’époque à la guerre actuelle, en passant par les massacres pendant la Shoah et les défis culturels et politiques à l’ère soviétique. La communauté juive locale est d’ailleurs en grande partie composée de personnes originaires d’Ukraine. La diversité de cette vie juive ukrainienne et son lien à l’Allemagne en général et à Augsburg en particulier sont donc mis en valeur. L’exposition est réalisée avec l’aide des chercheurs ukrainiens Daria Reznyk et Andrii Shestaliuk.

https://jmaugsburg.de/en/exhibitions/voices/

Jusqu’au 10 avril 2023 au Musée juif d’Amsterdam

Cette exposition met en lumière l’amitié entre deux femmes, Etty Hillesum (1914-1943) et Leonie Snatager (1918-2013), à l’heure des choix difficiles pendant la Seconde Guerre mondiale. Les textes d’Etty Hillesum, qui fut assassinée à Auschwitz, ont rencontré un grand succès littéraire. Une biographie de Judith Koelemeijer sur l’auteure a été publiée récemment aux Pays-Bas. Ce livre présente des documents inédits, relatifs notamment à l’amitié entre Etty et Leonie. Une amitié évoquée dans le journal de chacune, écrit sur les conseils de leur psy Julius Spier, qu’elles consultèrent pendant la guerre. Leonie se cachera et survivra à la guerre. A sa mort, sa famille découvre ses textes et archives, mais aussi de nombreuses éditions de l’œuvre d’Etty. Son fils en fera don au musée afin de permettre au public de découvrir cette Histoire et leur histoire complexe et émouvante.

https://jck.nl/en/tentoonstelling/etty-leonie

Jusqu’au 31 décembre 2022

une douzaine de panneaux accrochés sur les grilles du square Francis Lemarque, l’exposition présente les visages et les noms d’enfants déportés du 11e arrondissement, le plus touché par la rafle du Vel d’Hiv après le 20e. L’exposition est d’ailleurs réalisée dans un partenariat entre l’association des Fils et Filles des déportés juifs de France et la Mairie du 11e arrondissement de Paris. L’exposition, coordonnée par l’historienne Sabine Zeitoun s’accompagne d’une contextualisation historique et de cartes des lieux d’arrestation réalisées par l’historien Jean-Luc Pinol.

Square Francis Lemarque, 90 rue de la Roquette, 75011 Paris

Jusqu’au 2 janvier 2023 au Centre Pompidou

Une centaine d’œuvres de Gérard Garouste vous accueille au Centre Pompidou, témoignant de la richesse créative, de la diversité des inspirations, notamment bibliques et sexuelles. Avec un tournis garanti dans ce merveilleux manège artistique contemporain illustré par cette œuvre où d’une dizaine de points de vue on peut apercevoir à travers une lunette une partie de l’oeuvre, ne sachant plus où commence le rêve de Garouste et se termine notre réalité.

https://www.centrepompidou.fr/fr/programme/agenda/evenement/1c7rCxA

Jusqu’au 15 mai 2023

Comme les autres musées affectataires de biens MNR, les musées de la Ville de Strasbourg effectuent des recherches destinées à identifier les propriétaires de ces œuvres, en vue, le cas échéant, d’une restitution à leurs ayants droit. De nombreuses œuvres volées par les occupants allemands n’ayant pas encore retrouvé leurs propriétaires spoliés pendant la guerre. Ces recherches sont conduites en lien avec le ministère de la Culture. Sur le site, vous trouverez les détails de cette démarche.

Galerie Heitz / Palais Rohan, 2 place du château 67000 Strasbourg France

https://www.musees.strasbourg.eu/mnr-musees-nationaux-de-recuperation?

Du 17 septembre 2022 au 21 janvier 2023 à La Galerie, Noisy-Le-Sec

Reconnaissance tardive mais bien sincère d’une génération pour cette grande actrice et inventrice. De l’expo qui lui a été consacrée au musée juif de Vienne à la rétrospective en novembre 2022 à la Cinémathèque, nous (re)découvrons une de ces stars qui incarna la beauté et surtout l’intelligence sur les grands écrans des années d’après-guerre. Mais aussi l’engagement marquant dans l’effort de guerre, en développant des procédés informatiques. Ses œuvres mais aussi son influence seront présentées lors de cette exposition.

La Galerie, 1 rue Jean Jaurès 93000 Noisy-le-Sec

https://lagalerie-cac-noisylesec.fr/hedy-lamarr-the-strange-woman/

Le 12 novembre 2022 à 15h30 au Centre Medem

Cette rencontre littéraire autour du livre d’Henri Minczeles sur l’histoire du Bund. Une histoire riche et diverse selon les générations et les pays, la Pologne, la Russie, mais aussi la France. L’influence de ce mouvement ouvrier, ses luttes émancipatrices et ses conflits avec les autres mouvances politiques. Une journée en présence de Constance Paris de Bollardière, auteure de la préface du livre et spécialiste du Bund et des rescapés de la Shoah, ainsi que Cédric Biagini, qui anime les éditions L’échappée où le livre est republié.

https://www.centre-medem.org/agenda-novembre-decembre-2022

Le jeudi 15 décembre 2022 à 19h30 à la Maison de la culture yiddish

Si une définition consensuelle est difficile à trouver concernant l’humour juif, il ne va de même pour une de ses grandes influences, l’humour yiddish. Une anthologie publiée par Nadia Déhan-Rotschild aux éditions Bibliothèque Medem permet d’en comprendre l’étendue. 104 dessins et 262 textes figurent dans cette anthologie bilingue français-yiddish. Lors de cette soirée de présentation, ces œuvres seront lues et mises en espace par les comédiens du Troïm-teater et des animateurs de la Maison de la culture yiddish.

https://programme.yiddish.paris/?tribe_events=un-sourire-par-jour-nouvelle-parution-aux-editions-bibliotheque-medem

Du 9 décembre 2022 mercredi 30 août 2023 au Mémorial de la Shoah

Quatre générations ont voyagé bien loin dès l’enfance grâce aux magazines Tintin et Spirou et tous leurs personnages, en commençant par ceux dont les magazines portent les noms. Souvent, ces bandes dessinées ne s’adressaient pas qu’à un public enfant, ou tentait d’éveiller leur conscience. Émile Bravo, dans son quatrième et dernier tome de sa série « L’Espoir malgré tout », paru le 20 mai 2022 aux éditions Dupuis, permet une étonnante rencontre. Celle entre le groom Spirou et Felix Nussbaum, peintre allemand assassiné à Auschwitz. Rencontre imaginaire pas si étonnante lorsqu’on sait que Jean Doisy, le rédacteur en chef du magazine Spirou, dirigea un réseau de Résistants pendant la guerre. Bravo présente dans cette bande dessinée les dangers de cette époque et les choix des institutions et personnes face à eux.

https://billetterie.memorialdelashoah.org/fr/evenement/spirou-dans-la-tourmente-de-la-shoah

Le jeudi 24 novembre 2022 à 18h à l’ACJ

Dans le cadre du festival « Migrant’ scène », sera projeté le film d’animation de Florence Miailhe. Le film présente le passage douloureux de l’enfance à l’adolescence pour Kyona et Adriel, souhaitant s’échapper de dangers présents dans leur pays pour trouver une terre d’asile. Sur les routes de l’exil, les deux enfants font d’étonnantes rencontres réelles et/ou imaginaires qui feront de cette traversée un voyage initiatique.

https://acj55.fr/

Jusqu’au 31 décembre 2022 au Musée départemental Albert Kahn

Si la photographie et le cinéma se sont imposés dans l’anoblissement des arts au début du 20e siècle, Albert Kahn comprit très tôt la révolution apportée par ces arts. Ainsi, il entreprit en 1908-1909 un voyage autour du monde et lança le projet de documentation visuelle des cinq continents. Ces Archives de la Planète sont exposées aujourd’hui aux Jardins, en montrant 4000 plaques stéréoscopiques et 2000 mètres de pellicule. Grace notamment à Albert Dutertre, qu’Albert Kahn recruta pour documenter le voyage.

https://albert-kahn.hauts-de-seine.fr/la-programmation/expositions/les-expositions-temporaires/autour-du-monde

Jusqu’en mars 2023 au Musée Gaon de Vilna

Le 24 octobre 2022, le musée d’histoire juive Gaon de Vilna a eu l’honneur d’accueillir la Reine Mathilde de Belgique, la première Dame de Lituanie, Diana Nausėdienė, ainsi que le ministre-Président de la région Bruxelles-Capitale, Rudi Vervoort. Accueillis sur place par le ministre de la Culture lituanien Simonas Kairys, ils ont signé un accord de coopération entre les musées des deux Etats. Cela, dans le but d’améliorer les coopérations universitaires et historiques. La rencontre ouvrit officiellement l’exposition dédiée à l’artiste Kopel Simelovitz, originaire de la ville lituanienne de Šeduva. Lequel s’était réfugié en Belgique. Arrêté pendant la Shoah, il fut déporté et assassiné à Auschwitz en 1943. Sera notamment projeté le documentaire The Paper Brigade de la réalisatrice Diane Perelsztejn.

https://www.jmuseum.lt/en/news/i/2088/the-vilna-gaon-museum-of-jewish-history-was-honoured-by-a-visit-from-special-guests–her-majesty-queen-mathilde-of-belgium/

Du 10 au 20 novembre 2022

Un grand nombre de films sont projetés cette année à l’occasion du festival du Royaume Uni du film juif. 74 films en tout, dans les salles à travers le royaume. Une manière d’explorer de nombreuses thématiques israéliennes et juives à travers le prisme du septième art. Avec des œuvres telles Adieu Monsieur Haffmann, Charlotte, America, Equilibrium, What Has Changed ou Who’s Afraid of Jewish Humor ? Oui, qui a peur de l’humour juif ? Ni du cinéma d’ailleurs, permettant de mieux connaître autrui…