Du 17 février au 24 septembre 2023 au Musée juif d’Amsterdam

Une série de textes, couvrant différents styles d’écritures, évoquent le thème de l’identité de l’auteur. En revenant sur la question de l’identité juive. Car il y a plusieurs manières de répondre à cette question. Les documents présentés couvrent quatre siècles d’auteurs juifs hollandais. Cette identité juive était-elle privée ou connue du public ? A-t-elle évolué ? Et comment la percevons-nous avec nos lunettes contemporaines ?

https://jck.nl/en/exhibition/me-jewish

Du 18 mars au 11 juin 2023 au Musée Rembrandt

74 œuvres issues de la Collection Peck sont présentées pour la première fois en Europe. L’exposition comprend des œuvres de Rembrandt, mais aussi de Bol, Maes et leurs contemporains. Sept moments de l’exposition sont centrés sur la question de la volonté des artistes du 17e siècle de se consacrer autant au dessin. Des ateliers sont proposés afin de permettre aux visiteurs de se familiariser avec les techniques de cette époque.

https://www.rembrandthuis.nl/en/program-2023/

Le 18 février 2023 au Musée National de la Résistance et des Droits Humains

Cette visite permet de re-découvrir le patrimoine architectural d’Esch, ainsi que son histoire. Plus particulièrement le centre-ville au début du 20e siècle et pendant la Shoah. Les thèmes de l’occupation nazie, la résistance et le sort des juifs sont abordés. Notamment autour des Stolpersteine, ces pierres mémorielles.

https://mnr.lu/manifestations

Au Musée juif de Lettonie

Une présentation de ces œuvres est proposée afin d’examiner comment les individus réagissent face aux tragédies qui se déroulent à proximité d’eux. L’exposition, accompagnée de l’évocation de l’histoire du ghetto de Riga, fait partie d’un projet plus large « L’Art et la Shoah : réflexions sur un futur commun ». L’artiste lettone Belcova a conçu ces œuvres comme une thérapie face à la vision de la Shoah. A sa mort en 1981, les œuvres de Belcova ont été léguées par sa famille au Musée de l’art national letton.

Le 14 février 2023 au Musée Carlo et Vera Wagner

Une présentation qui se déroulera en présence de Dunja Nanut (président de l’ANED Trieste), Franco Cecotti (vice-Président de l’ANED Trieste), Tristano Matta (historien) et Michelle Visentini (arrière-petite-fille de Rosalia Poropat). Une reconstruction de l’histoire de Rosalia Poropat est effectuée, de son arrestation dans sa ville de Dane, son incarcération dans la prison de Trieste et sa déportation à Auschwitz et puis Ravensbruck. Où elle écrivit sur un rouleau de papier pendant le travail forcé à Siemens les noms de 51 codétenus. Le rouleau se trouve aujourd’hui au Musée Risiera di San Sabba.

https://www.museoebraicotrieste.it/en/2023/02/06/rosalia-poropat-2/

Le 12 mars 2023 au Musée juif d’Irlande

La chercheuse brésilienne Denise Sabino Villanova évoquera dans cette conférence les séfarades contemporains et l’attachement aux racines et à leur patrimoine culturel. En remontant à l’Inquisition espagnole et portugaise, où sera analysée la manière de préserver sa foi sous la menace. Avec une volonté de comprendre l’évolution de l’histoire séfarade et améliorer la compréhension de cette identité dans notre monde contemporain.

À partir du 6 février 2023 au Musée juif de Grèce

Un projet réunissant cinq autres partenaires européens : Centropa Zentrum (Hambourg), Centropa Alipitvany (Hongrie), Jugend & Kulturprojekt (Dresde), Fundacja Galicia Jewish Heritage Institute (Pologne) et Mozaika (Espagne). Il ambitionne de renforcer la mémoire de l’histoire juive du 20e siècle et de la Shoah. Des événements seront organisés dans le cadre d’ateliers, de séminaires pédagogiques et de participations publiques.

https://www.jewishmuseum.gr/en/launch-of-a-new-two-year-european-project-called-herstories

Le 28 mars 2023 au Museo Sefardi

Ce club réunit une fois par mois des rencontres littéraires, afin de parler d’un livre et de partager des impressions sur cette œuvre. Un événement qui se déroule à la bibliothèque du musée. Celui du 28 mars sera le premier d’une série et sera consacré au salon de thé de Luisa Carnés.

https://www.culturaydeporte.gob.es/msefardi/en/actividades/agenda/2023/febrero/taller-lectura.html

En février 2023 à l’EHC

Un kidoush célébrant la fête de Tou bishvat est organisé par la communauté d’Édimbourg. Lors de ce repas sera présente Rachel Caplan, une productrice défendant la cause de l’environnement dans les œuvres artistiques. Seront notamment évoqués les liens entre l’écologie et le judaïsme.

https://ecosynagogue.org/events

Jusqu’au 14 août 2023 au Musée juif de Belgique

Le 19 avril 1943, le 20e convoi quittait le camp de transit de Malines pour déporter 1 631 Juifs vers Auschwitz. Des actions de résistance menées à la fois depuis l’intérieur et l’extérieur des wagons permirent de sauver 236 de ces déportés, qui ont ainsi pu sauter du train qui les destinait à l’extermination. L’artiste belge contemporain Jo Struyven présente ses photos de paysages situés le long de cette évasion. Deux tableaux du peintre belge Luc Tuymans évoquent quant à eux le massacre des juifs et des Roms pendant la Shoah. Ces présentations permettent de poursuivre la question de la place de la représentation artistique de telles tragédies.

Du 16 février au 10 mars 2024 à la Kazerne Dossin

L’exposition présente un aspect méconnu de la Seconde Guerre mondiale : le sort des homosexuels dans différents pays tels la Belgique, la France, les Pays-Bas et l’Allemagne. De nombreux documents inédits illustrent les persécutions subies par les homosexuels hommes et femmes sous le régime nazi. En Allemagne, 100 000 homosexuels furent fichés, la moitié faisant l’objet d’une condamnation et entre 5000 et 15 000 envoyés en camp de concentration.

https://kazernedossin.eu/fr/expo/exposition-temporaire-homosexuels-et-lesbiennes-dans-leurope-nazie/

Le 23 avril à 14 h, au cimetière du Dieweg

Cette balade est proposée parmi d’autres dans la capitale belge. Des lieux connus et plus insolites, témoignant de la vie juive passée et présente. Lors de celle-ci, qui s’effectue dans le petit cimetière situé au sud de Bruxelles, un tour d’histoire dévoilera l’age d’or du judaïsme bruxellois de la fin du 19e et du 20e siècles. Certains acteurs de cet âge d’or y étant enterrés, témoins de l’ascension sociale en Belgique et de la participation des juifs à sa grandeur dans de nombreux domaines.

Jusqu’au 4 juin 2023 au Musée juif de Vienne

L’exposition ambitionne de montrer à quel point les clichés peuvent créer des malentendus dans la société. Et cela sur de nombreuses thématiques comme le sens de la famille dans le judaïsme, le savoir et la mélancolie. Toutes ces perceptions créant des stéréotypes, voire des préjugés. Il s’agit plus d’une présentation et de questions que de tentative de déconstruction de ces perceptions. Lesquelles sont apparues notamment pendant le covid et les théories complotistes concernant les vaccins. Des clichés dont ne sont pas non plus immunisés les juifs eux-mêmes à leur égard.

https://www.jmw.at/exhibition/100_misunderstandings_about_and_among_jews

Le 11 mars 2023 au Musée Freud

Organisée dans la série dédiée aux discussions sur la thématique des « Réfugiés et l’immigration », une table ronde réunit Daniela Finzi, Diane O’Donoghue, Emily Kuriloff et Pamela Cooper-White, autour du modérateur Tom Kohut. Ils aborderont le thème de la disparition des institutions liées à la psychanalyse pendant la Shoah. En faisant le focus sur la manière dont les individus, leurs familles et les organisations ont surmonté ou non dans la période d’après-guerre les pertes et destructions passées.

https://www.freud-museum.at/en/detail/refugee-psychoanalysts

Jusqu’au 7 juillet 2023 au Musée juif de Londres

Ces rencontres assez étonnantes proposent de mettre sur la table des sujets parfois complexes sur la vie juive contemporaine. Y débattent des représentants institutionnels et des individus partageant leurs expériences. De nombreux sujets de discussion sont proposés par le musée. A titre d’exemple : la représentativité des institutions dont le musée juif, l’implication des institutions dans la sauvegarde pour l’avenir…

Le 26 février 2023 au Jamboree, 6 St Chad’s Place, London

Le klezmer effectue d’étonnantes rencontres musicales de par le monde, notamment en France avec le Festival Jazz n’klezmer. Avec la musique andalouse, gitane, méditerranéenne… Lors de ce festival, une émouvante rencontre avec le jazz contemporain sera présentée dans le cadre de l’accueil pendant l’heure du déjeuner dominical. Un événement proposé dans la série des Big Band performances.

Jusqu’au 1er mai 2023 au Musée juif de Berlin

Le musée présente la première exposition dédiée à Berlin aux artistes juifs de l’École de Paris. Des artistes attirés par la créativité et la liberté artistique offertes par la ville, notamment au sein de la résidence La Ruche à Montparnasse. Plus de 120 œuvres sont exposées à cette occasion, d’artistes tels Marc Chagall, Amedeo Modigliani, Chana Orloff, Sonia Delaunay et Jacques Lipchitz. Sera mis en valeur également l’influence de ces artistes sur l’art contemporain.

https://www.jmberlin.de/en/exhibition-paris-magnetique

Jusqu’au 5 mars 2023 au Musée juif d’Augsburg

En partenariat avec une école élémentaire d’Augsburg, le musée juif organise, comme l’an dernier, une exposition afin de mieux faire connaître cette fête. En évoquant l’aspect historique et son importance dans l’espoir porté par la symbolique des bougies allumées.

https://jmaugsburg.de/en/exhibitions/chanukka-installation/

Jusqu’au 12 février 2023 au Musée juif de la Dorotheergasse à Vienne

Le réalisateur James T. Hong explore la question difficile et douloureuse du pardon. Un thème marquant depuis le geste du chancelier allemand Willy Brandt en 1970 devant le monument célébrant la Révolte du Ghetto de Varsovie. Des chefs d’Etat des quatre coins du monde ont exprimé des regrets publiques depuis, pour des sujets bien différents, concernant des questions historiques ou des histoires personnelles qui n’ont pas su rester privées. Sont explorées les questions de sincérité, de part d’émotion et de communication, la répétition du « plus jamais ça »…

https://www.jmw.at/exhibition/james_t_hong_apologies_v_20162_2021

Jusqu’au 26 mars 2023 au Emanuel Ringelblum Jewish Historical Institute

Cette exposition examine la participation des juifs polonais à la lutte pour l’indépendance de leur pays de la fin du 18e siècle à la fin de la Première Guerre mondiale. Qu’est-ce qui motiva particulièrement ces combats, notamment la fibre patriotique et quand pouvaient-ils parfois se sentir exclus par certaines ambitions nationalistes ? Quelles furent les liens entre les citoyens de différentes confessions unis sous le même uniforme ? 150 objets sont présentés : textes, photos et peintures. Parmi les personnages mis à l’honneur, Berek Joselewicz, héros de guerre pour la patrie et d’autres figures moins connues.

https://www.jhi.pl/en/exhibitions/shoulder-to-shoulder,370

Jusqu’au 21 mai, 2023 au Musée juif de Munich

Cette exposition, réalisée en partenariat avec le musée juif de Hohenems, tente de revenir à la base de l’idée de projet européen. Qu’envisageait-il et est-il fidèle à sa promesse initiale ? Les enjeux nationaux et continentaux sont-ils compatibles ? Sont présentés des individualités juives qui ont poursuit et accompagné ce rêve d’une Europe des Lumières et ses combats pour les droits égaux. Toutes ces questions sont traitées dans l’exposition, en examinant les menaces et opportunités, échecs et réussites.

https://www.juedisches-museum-muenchen.de/en/exhibitions/the-last-europeans

Jusqu’au 31 décembre 2022 au Museo Padova della Ebraica

Cette exposition fait la lumière sur les parcours de vie de médecins juifs de Padoue et les liens entre l’université et la communauté juive. Cela, dans le cadre des 800 ans de cette prestigieuse institution. Souvent très ouverte, accueillant des étudiants juifs dès 1500, l’université réussit à répondre au climat d’intolérance lorsque les étudiants non catholiques n’y sont plus autorisés, en leur accordant quand même des diplômes. Néanmoins, suite à la promulgation des « lois raciales », cinq professeurs juifs furent renvoyés. Parmi eux, Tullio Terni, directeur de l’Institut d’anatomie de Padoue, l’un des pères de l’embryologie moderne. C’est à ces pages d’histoire cachées que l’événement de Padoue, parrainé par la municipalité et l’Ucei, consacre quatre rencontres approfondies.

Jusqu’au 26 février 2023 au PAFF de Pordenone

Le PAFF ! (Palazzo Arti Fumetto Friuli) accueille la première expo majeure en Italie consacrée à Will Eisner. Le nom de l’expo fait référence à la bande dessinée qui le rendit célèbre. Eisner, à l’image d’un Jean Gabin en France, aura connu deux grandes carrières, célébrées par différentes générations trouvant en chacun de ces moments différents traits rendant ces génies appréciables.

Né à Brooklyn de parents juifs ayant immigré de Roumanie et de l’Empire austro-hongrois, Will Eisner (1917 – 2005) a commencé sa carrière d’auteur de bandes dessinées dans les années 1930, et a connu le succès avec le personnage du Spirit, entre détective et super-héros, référence devenue classique dans le milieu. A la fin des années 1970, il revient en force avec « Un Pacte avec Dieu », le premier roman graphique. Une œuvre qui raconte la vie juive new-yorkaise du début du siècle et les différents défis sociétaux et malheurs personnels. Une œuvre en partie autobiographique.

L’exposition, installée à la Villa di Parco Galvani à Pordenone, retrace la carrière d’Eisner en présentant 180 originaux, dont des planches finales et des croquis, ainsi que 126 publications d’époque.

PAFF, Villa di Parco Galbani, Viale Dante, 33, 33170 Pordenone PN

https://www.mosaico-cem.it/cultura-e-societa/eventi/a-pordenone-una-mostra-sul-genio-artistico-di-will-eisner/

Au Musée juif de Londres

“If you seek to learn, grow, pursue truth and find freedom, seek places that welcome argument and respect dissenting views.” Rabbi Jonathan Sacks 

Cette phrase du grand rabbin précède la présentation de ce concept à la fois traditionnel et si important dans notre monde contemporain. Ces pièces de conversation, lieu qui par définition est supposé les encourager, accueillent régulièrement des publics afin d’échanger autour d’une table et entourés d’objets variés. Des objets et des thèmes qui répondent aux sujets de conversation contemporains et s’y invitent. Inspiré par le Talmud, cette démarche est accompagnée de témoignages et débats de rabbins au fil des siècles. Pour le premier rendez-vous du genre le mois dernier, trois boites d’épices d’Ukraine utilisées pendant la Havdalah ont été présentées en guise d’ouverture et d’inspiration des débats. Le lieu est ouvert au public du dimanche au jeudi.

Jusqu’au 17 avril 2023 au Musée juif de Francfort

Cette exposition est consacrée à quatre femmes artistes de Francfort, oubliées avec le temps : Erna Pinner, Rosy Lilienfeld, Amalie Seckbach et Ruth Cahn. Dans les années folles de la décennie 1920, l’audace accompagnait souvent la folie, permettant à la majorité invisible des femmes de triompher sur scène, grand écran et de se faire une petite place dans les musées. Car jusqu’en 1919, elles furent interdites d’entrée à l’académie des Beaux-Arts. Ces quatre là furent des pionnières à Francfort, en compétition avec leurs collègues masculins pour l’appréciation et la reconnaissance artistique. Néanmoins, avec l’arrivée au pouvoir des nazis, les carrières s’interrompirent, leurs œuvres étant ostracisées et leurs personnes persécutées en tant que juives. Ainsi, l’exposition remet la lumière sur leurs vies et leurs œuvres. Et nous replonge dans ces intrigantes années 1920 où tout semblait possible, dans le sens positif du terme. Avec la scène culturelle foisonnante de Francfort, qui se crée aussi à cette époque un nom en sociologie et en philosophie grâce à son école.

https://www.juedischesmuseum.de/en/visit/detail/back-into-the-light-english-tour0/

Au Musée juif Danois

Octobre 1943, le courage d’un peuple, le courage d’un roi. Toute une population, négligeant les appartenances sociales, économiques et culturelles pour venir en aide à leurs compatriotes. Comment un petit pays défia la puissante Allemagne pour sauver l’immense majorité des juifs danois. Une exposition spéciale est consacrée au Musée juif danois à cet événement historique. Mais aussi le lien des juifs à leur pays depuis deux-cents ans. Des objets de ces différentes époques sont présentés, mis en valeur par les œuvres artistiques de Kristan Bay Kirk.

https://jewmus.dk/en/udstilling

Jusqu’au 15 janvier 2023 au Bozar

2024 sera l’année… de la grande rétrospective dédiée à Chantal Akerman à Bruxelles. En guise de premier acte, le musée Bozar présente une installation assez peu partagée auprès du public auparavant que la réalisatrice belge a monté en 1998 : Selfportrait/Autobiography: A Work In Progress. Elle se décline à travers 6 à 8 moniteurs et contient des images de plusieurs films issus de différentes périodes : Hôtel Monterey (1972), Jeanne Dielman, 23 quai du commerce à 1080 Bruxelles (1975), Toute une nuit (1982) et D’Est (1993). Scènes du « quotidien » comme il nous apparaît rarement ou comme nous refusons de le voir, telle la majestueuse Delphine Seyrig, chamboulée dans son emploi du temps et ses émotions. Femmes fortes devant et derrière la caméra, guidant ce piano suspendu dans les airs au-dessus de nos vies, pour nous…

https://www.bozar.be/fr/calendrier/chantal-akerman

Jusqu’au 26 février 2023 au Musée juif d’Augsburg

Cette exposition retrace la diversité de la vie juive en Ukraine ces cent dernières années. De la vie au shtetl des années 1920 et es rencontres interculturelles, secouée par les événements politiques de l’époque à la guerre actuelle, en passant par les massacres pendant la Shoah et les défis culturels et politiques à l’ère soviétique. La communauté juive locale est d’ailleurs en grande partie composée de personnes originaires d’Ukraine. La diversité de cette vie juive ukrainienne et son lien à l’Allemagne en général et à Augsburg en particulier sont donc mis en valeur. L’exposition est réalisée avec l’aide des chercheurs ukrainiens Daria Reznyk et Andrii Shestaliuk.

https://jmaugsburg.de/en/exhibitions/voices/

Jusqu’au 10 avril 2023 au Musée juif d’Amsterdam

Cette exposition met en lumière l’amitié entre deux femmes, Etty Hillesum (1914-1943) et Leonie Snatager (1918-2013), à l’heure des choix difficiles pendant la Seconde Guerre mondiale. Les textes d’Etty Hillesum, qui fut assassinée à Auschwitz, ont rencontré un grand succès littéraire. Une biographie de Judith Koelemeijer sur l’auteure a été publiée récemment aux Pays-Bas. Ce livre présente des documents inédits, relatifs notamment à l’amitié entre Etty et Leonie. Une amitié évoquée dans le journal de chacune, écrit sur les conseils de leur psy Julius Spier, qu’elles consultèrent pendant la guerre. Leonie se cachera et survivra à la guerre. A sa mort, sa famille découvre ses textes et archives, mais aussi de nombreuses éditions de l’œuvre d’Etty. Son fils en fera don au musée afin de permettre au public de découvrir cette Histoire et leur histoire complexe et émouvante.

https://jck.nl/en/tentoonstelling/etty-leonie

Jusqu’au 31 décembre 2022

une douzaine de panneaux accrochés sur les grilles du square Francis Lemarque, l’exposition présente les visages et les noms d’enfants déportés du 11e arrondissement, le plus touché par la rafle du Vel d’Hiv après le 20e. L’exposition est d’ailleurs réalisée dans un partenariat entre l’association des Fils et Filles des déportés juifs de France et la Mairie du 11e arrondissement de Paris. L’exposition, coordonnée par l’historienne Sabine Zeitoun s’accompagne d’une contextualisation historique et de cartes des lieux d’arrestation réalisées par l’historien Jean-Luc Pinol.

Square Francis Lemarque, 90 rue de la Roquette, 75011 Paris