Le 15 septembre 2024 à partir de 10h à la Grande synagogue Beth Yaacov et à la Communauté Juive Libérale de Genève (GIL)
De nombreuses activités sont proposées tout au long de la journée. En commençant par une visite commentée de Beth Yaacov par l’historien Jean Plançon, suivi d’une dégustation de plats traditionnels de shabbat. La journée se poursuit au GIL avec une visite par le rabbin émérite François Garaï. Une conférence y sera donnée par Nathan Alfred autour du thème « La famille juive : mythes et stéréotypes ». Et pour finir en musique, à 17h, Noga, en trio avec Patrick Bebey et Arnaud Laprêt, chanteront les mélodies de Shabbat.
Jusqu’au 30 septembre 2024 au musée juif Prague
En cette année qui marque les 100 ans de la mort de Franz Kafka, le musée consacre une expo à l’artiste et typographe israélien Oded Ezer. Laquelle propose une parodie de documentaire autour du personnage de Kafka, Gregor Samsa. Il joue entre ambitions et réalités, textes perdus de l’auteur fictif et préservés de l’auteur derrière le personnage…
Exhibition: Oded Ezer: The Samsa Enigma | Židovské muzeum v Praze (jewishmuseum.cz)
Jusqu’au 16 septembre 2024 au musée Polin
Preuve que l’appel artistique, la vocation cachée ou refoulée peut émerger tardivement, Helena Berlewi commença à peindre en 1952, à l’âge de 79 ans. Et ne s’arrêta qu’à sa mort à 103 ans. Cette Polonaise juive, survivante de la Shoah prit le nom d’artiste de Hel Enri. Assise chez elle, voyant la neige tombée et se demandant quoi faire, la vue de mimosas jaunes dans le vase sur sa table lui donna l’idée de saisir des pinceaux. Les fleurs firent partie de son œuvre, dépassant leur forme et tendant vers l’abstraction. Elle fut accueillie dans une trentaine d’expositions de par le monde.
« Bio-faktura. » The Paintings of Hel Enri | Muzeum Historii Żydów Polskich POLIN w Warszawie
Photographe anglais, Chris Schwarz est surtout connu à Cracovie en tant que fondateur et premier directeur du musée juif Galicie. Au début des années 1990, il séjourna en Pologne afin d’y trouver des traces du patrimoine culturel juif polonais et de les capturer en images. Ces œuvres, retraçant notamment l’histoire contemporaine et tragique des juifs polonais devinrent le cœur de l’exposition permanente présentée au musée. Les photos de cette expo particulière illustrent son travail effectué une décennie auparavant, lorsqu’il couvera les bouleversements politiques.
Du 1 octobre au 1 novembre 2024 au musée Rembrandt
La tradition de l’artiste voulait qu’il s’entoure d’élèves, partageant le processus créatif avec eux, un nombre atteignant parfois quatre ou cinq en même temps. Près de 400 ans plus tard, la tradition rembrandtienne est perpétuée par le musée qui accueille deux artistes qui y emménagent avec leurs pinceaux pour y créer des œuvres inspirées par le maitre.
Rembrandt Open Studio 2024 – Rembrandthuis
L’an juif est marqué par des rendez-vous ponctuels, célébrant ou commémorant des moments religieux et historiques. Ils permettent de mieux comprendre les contours de l’identité juive. Cette exposition présente les différentes fêtes et leur caractère particulier. Cela, par l’intermédiaire de sons, images, objets et récits.
The Jewish Year (jodiskmuseumoslo.no)
Au Musée National de la Résistance et des Droits Humains
Inauguré en 1956, le musée a été construit par les architectes Schmitt et Schmitt-Noesen. Ce bâtiment, ainsi que son monument, la Justice de Paix et l’Office du Travail, façonnent l’image de la ville d’Esch. Suite aux rénovations qui se déroulèrent entre 2018 et 2023, le musée a une superficie trois fois plus grande.
Cette exposition présente une période peu connue du peintre, notamment ses séjours dans les deux villes très inspirantes et accueillantes pour les artistes que sont Rome et Paris. Samuel Bak, résidant à Boston, légua une grande partie de ses œuvres, dont un tiers a été peint dans ces deux villes. 159 de ses œuvres furent reçues au début de cette année, augmentant significativement la collection. Mêlant passé et présent, Samuel Bak développa son art à Paris et Rome tout en continuant à peindre la Vilnius de ses beaux jours ainsi que de ses heures sombres.
A new exhibition by Samuel Bak is opened – Vilna Gaon Museum of Jewish History (jmuseum.lt)
Jusqu’au 30 août 2024 au musée juif Thessalonique
La légende prétend que le Golem, le monstre créé pour protéger les juifs face à l’antisémitisme, reposerait dans une geniza de Prague. En attendant de l’y retrouver, une autre geniza, au Caire, permit à la fin du 19e siècle, de découvrir de nombreux documents, des textes bibliques et littéraires comme il est de coutume, ais aussi toutes sortes de documents historiques, artistiques et objets, racontant l’histoire de nombreux siècles du bassin méditerranéen, jusqu’en Andalousie. C’est cette terre de rencontre des monothéismes et son patrimoine qui sont célébrés lors de cette exposition.
« L’âge d’or des Juifs d’Alantalou » (jmth.gr)
Le 22 août 2024
Cette visite, organisée par le musée juif danois permet aux visiteurs de découvrir ce lieu historique où furent enterrés les juifs depuis plus de 300 ans. Le guide reviendra sur les personnalités qui ont marqué l’histoire danoise et qui sont enterrées dans ce cimetière. Parmi lesquelles Moritz Levy et Harriet Salomonsen. Cette visite est également organisée en septembre.
Jusqu’au 31 décembre 2024 à la Caserne Dossin
Une des spécialités culinaires d’Anvers, les biscuits en forme de main, symbole de la ville, sont très appréciés par les touristes. Ils ont été inventés il y a 90 ans, par le boulanger Jos Hakker. Ce fils d’immigrés juifs hollandais rendit hommage à sa ville d’accueil. Moins connue est son histoire personnelle, arrêté en 1942, emmené à la Caserne Dossin et déporté à Auschwitz. D’où il s’évada pour rejoindre la résistance liégeoise et s’engagera dans la politique après-guerre. Cette exposition présente tous ces aspects de cette étonnante personnalité.
Exposition temporaire : Jos Hakker | Kazerne Dossin
Jusqu’au 27 octobre 2024 au musée juif Vienne et au Wien Museum
Lors des persécutions nazies menant à l’extermination des juifs viennois durant la Shoah, ceux-ci furent méthodiquement privés de tous leurs droits et de leurs biens avant d’être déportés. Cette exposition permet de retracer l’histoire de ces milliers de demeures pillées. Organisée conjointement avec le musée de la ville de Vienne, elle permet de présenter les étapes, du vol à l’incorporation de ces biens, puis la lente et tardive restitution d’une partie mineure.
Exhibition Detail | Jüdisches Museum Wien (jmw.at)
Le 5 octobre 2024, de 18h à 23h30 au musée juif d’Hohenems
Une soirée où les arts se rencontrent lors du passage du jour à la nuit, avec de nombreuses activités tournées autour des expositions et autres événements culturels, tel « Yalla Habibi » sur les relations judéo-arabes, présentés au musée. Tout cela, dans un esprit familial et finissant en musique avec une soirée DJ.
Lange Nacht der Museen 2024 | Jüdisches Museum Hohenems (jm-hohenems.at)
Le 12 août 2024, à 19h30 au JW3
Le film du réalisateur Archie Baron, produit par la BBC et diffusée en 1990, explore les événements ayant conduit à la décision d’expulser les juifs d’Angleterre 700 ans plus tôt, en 1290. Notamment les fausses accusations antisémites de meurtres rituels, qui inspirèrent d’autres décisions de ce genre sur le continent européen. Le réalisateur sera présent lors de la projection et participera à une discussion en compagnie du rabbin Jonathan Romain.
Le 20 novembre 2024, à 19h au JW3
Suite à la prise de pouvoir de Khomeiny en Iran en 1979, la population iranienne juive a chuté drastiquement de 100 000 à 8 000. Cette soirée, en partenariat avec le Jewish Music Institute, mettra à l’honneur la parole de ces réfugiés, avec la présence d’un d’entre eux qui évoquera son histoire face au public. Mais aussi Danielle et Galeet Dardashti, deux sœurs ayant consacré un documentaire audio, The Nightingale of Iran.
Jusqu’au 24 novembre 2024 au musée juif de Francfort
Lors de la « nuit de cristal » qui se déroula du 9 au 10 novembre 1938, les troupes nazies et leurs sympathisants ont procédé à une destruction massive des lieux juifs en Allemagne. Parmi ceux-ci, la très belle synagogue de la Société religieuse israélite, inaugurée en 1907. Un bunker y fut construit à la place par la municipalité de Francfort en 1942. Le musée juif de Francfort a installé cette exposition mémorielle en ce lieu précis.
East End – Looking into a Jewish Quarter – Jüdisches Museum Frankfurt (juedischesmuseum.de)
Jusqu’au 13 octobre 2024 au musée juif d’Augsburg
Cet atelier est le fruit d’un travail effectué par les écoliers de Elias Holl autour de la fête de Pessah, leur permettant de développer une approche personnelle. Notamment autour des questions sur les événements bibliques évoqués lors de la sortie d’Egypte et des temps forts du Seder. Les résultats de ce travail sont exposés auprès des objets et documents figurant dans le musée le long de l’année.
Pessach – Matzah and more – Jüdisches Museum Augsburg Schwaben (jmaugsburg.de)
Le 1er septembre, à 10h à l’Institut Maïmonide
Dans le cadre de ces journées européennes seront organisées une visite du Mikvé médiéval de Montpellier (10h) puis une visite du Quartier juif médiéval, dont le bâtiment synagogal des 12e-13e siècles. Et enfin, une conférence sur le thème « Tibbonides, Kimhi… l’apport aux sciences occitanes de familles juives de souche andalouse ».
IUMAT – Institut Universitaire Maïmonide – Averroès – Thomas d’Aquin (maimonide-institut.com)
Le 28 juillet 2024, de 13h30 à 20h
Cette rencontre (en anglais) de poésie liturgique hébraïque est organisée en partenariat avec l’IEMJ. Parmi les activités, une étude sera consacrée aux piyoutim de la tradition espagnole et portugaise avec le hazan Daniel Halfon. Mais aussi une discussion avec le hazan Jalda Rebling sur le son des piyoutim à l’époque de leur création et une autre avec Moriah Ferrus sur l’innovation des piyoutim à l’époque contemporaine.
Le 29 septembre 2024 au Mémorial de la Shoah
Cette rencontre avec l’auteur Pierre Assouline, le comédien Vincent Elbaz et la violoncelliste Laura Meilland est consacrée à Alfred Nakache. Ce grand nageur, né à Constantine en 1915, il gravit les échelons, devenant champion de France, puis d’Europe et bat un record du monde. Il sera même sélectionné pour représenter la France aux Jeux Olympiques de Berlin en 1936. Dénoncé par un rival à la gestapo, il est arrêté et déporté à Auschwitz en 1944 avec sa femme Paule et leur fille Annie. Seul survivant, il tente de se reconstruire et participera même aux Jeux Olympiques de Londres en 1948, fort de cette résilience juive.
Mémorial de la Shoah | Boutique en ligne (memorialdelashoah.org)
Jusqu’au 11 août au Mémorial de la Shoah de Drancy
Présentée dans le cadre des JO de Paris cet été, cette exposition met en lumière la question des préjugés et des discriminations d’hier et d’aujourd’hui. Comment des gestes d’amitié et de soutien entre athlètes marquèrent l’histoire tout autant que les politiques discriminatoires en cours. Notamment ce symbole mondial de destruction des préjugés raciaux que représentèrent les victoires de Jesse Owens, le coureur noir américain, face à Hitler.
Mémorial de la Shoah | Boutique en ligne (memorialdelashoah.org)
Le 19 septembre 2024, à 19h30 à la Maison de la culture yiddish
Afin de célébrer la sortie aux éditions Bibliothèque Medem de la pièce de An-ski « Le Dibouk », traduite par Batia Baum, la Maison de la culture yiddish organise une soirée autour de trois moments forts. Tout d’abord l’évocation par Clarisse Brossard des expéditions ethnographiques de l’auteur en Volhynie et en Podolie de 1911 à 1914. Ensuite, une présentation par Arnaud Bikard de la nouvelle traduction effectuée par Batia Baum. Et last but not least, un extrait de la pièce mis en scène et interprété en yiddish par Amélie Moser, Annick Margules et Shahar Fineberg.
Dibouk : soirée exceptionnelle (en présentiel) – programme.yiddish.paris
Jusqu’au 22 septembre 2024 au mahJ
L’olympisme a inspiré de nombreux artistes tous les quatre ans, qui se saisirent de l’occasion de capturer les ultimes efforts des athlètes, franchissant les barres et rubans, touchant les bords de piscine et contours des gymnases pour se dépasser en quête de l’or. André Steiner, photographe d’origine hongroise et champion de décathlon et entraineur de natation au club sportif juif de l’Hakoah Vienne, fit de même dans le Paris des années 1930, fixant les corps athlétiques et en mouvement pour les magazines et développant un style.
Du 12 septembre 2024 au 12 juin 2025 à JEM Beaugrenelle
Voci Copernic accueille tous les enthousiastes du chant et de son partage à participer à ses activités sans test d’admission. Un répertoire très varié est proposé tout au long de l’année. Avec notamment des chants traditionnels, comédies musicales, chants israéliens, chants en ladino et en yiddish. Cela, en compagnie de Marlène Samoun, la cheffe de chœur.
Voci Copernic à Beaugrenelle – Judaïsme En Mouvement (judaismeenmouvement.org)
Le 12 septembre 2024 à 20h30 à JEM Copernic
Cette soirée de réflexion JEM accueille l’avocat et spécialiste des Droits de l’Homme et la journaliste LCP Myriam Encaoua en guise de modératrice. Elle fait partie du cycle de conférences qui rassemble des intervenants experts au sujet des questions d’actualité politique en Israël. François Zimeray évoquera notamment les actions intentées en justice contre le Hamas et pour les familles d’otages.
Conférence JEM Israël avec François Zimeray – Judaïsme En Mouvement (judaismeenmouvement.org)
Inscriptions aux cours et ateliers les 5 et 8 septembre 2024
Des professeurs et animateurs accueillent les futurs étudiants afin de leur présenter les cours de yiddish, hébreu, judéo-espagnol et judéo-arabes donnés à Medem. Mais aussi ses ateliers de danse, poésie, généalogie, théâtre et chorale pour commencer chaque journée en chantant !
Journées portes ouvertes du Centre Medem-les 5 et 8 septembre – Centre Medem (centre-medem.org)
Le 22 septembre 2024, à 10h30 au Musée départemental de la Résistance et de la Déportation
Ce documentaire de Lluch de Mons et Ismaël Girard est projeté dans le cadre des Journées du Patrimoine. Il présente des images tournées du 22 août au 12 septembre 1944, revenant sur les batailles menant à la libération de Toulouse, les cérémonies pour les soldats tombés et le défilé des FFI. Le film permet aux spectateurs de s’immerger dans une reconstitution fictionnelle d’un maquis.
Le Musée départemental de la Résistance & de la Déportation | Haute-Garonne
Le 29 août 2024, à 20h au Musée départemental de la Résistance et de la Déportation
Cette pièce de Cyril Gély et mise en scène par Giselle Grange, avec Bernard Meyer et Alain Courmont, raconte l’histoire qui aurait pu avoir lieu à l’aube du 25 août 1944 à Paris entre le général allemand von Choltitz et le consul général de Suède Raoul Nording. L’arrivée des troupes alliées pour libérer Paris suscitant des débats sur l’avenir de la ville, menacée de destruction par les occupants.
Le Musée départemental de la Résistance & de la Déportation | Haute-Garonne
Au Musée de la BD d’Angoulême
90 artistes internationaux présentent 170 œuvres originales, certaines datant des années 1950, à l’aube de l’essor de la maison d’édition mythique. De génération en génération, les super-héros créés par Stan Lee et Jack Kirby, deux enfants d’immigrés juifs d’Europe de l’Est, se partagent de bandes dessinées et films, abordant les thématiques sociales et difficultés de la vie adolescente face à un monde, ses menaces et espoirs.
Jusqu’au 22 septembre 2024 aux Jardins Albert Kahn
Ce festival photographique réunit onze artistes autour de la thématique « l’inventaire visuel du monde et ses déclinaisons présentes dans les collections du musée ». Un tutoiement entre les œuvres contemporaines et les œuvres historiques magnifiant le réel sous toutes ses facettes. Représentations des craintes et du monde des possibles pour en sortir.
Festival Mondes en commun – Musée Albert Kahn (hauts-de-seine.fr)