Jusqu’au 6 octobre 2024 à la Galerie Saphir

Une invitation au voyage, aux voyages, de terres en mers, à travers une œuvre nourrie par des références vénézuéliennes, des symboles amérindiens et d’autres influences sépharades et européennes quasi-insoupçonnables. Originaire d’une famille sépharade ayant fui l’Inquisition vers les Antilles néerlandaises, Exposition Olle Curiel remonte le temps et baisse les frontières, en quête de dialogue des influences et identités blessées et se cicatrisant à coups de pinceaux.

Elisabeth OLLE CURIEL | 19 September – 6 October 2024 – Overview | GALERIE SAPHIR

Le 15 octobre 2024, à 20h au Centre Medem

Cette conférence de Sylvie Drumlewicz-Lidgi permet d’aborder le thème peu étudié de l’impact de la Shoah dans la partie polonaise occupée par les troupes soviétiques suite à leur pacte avec le régime nazi instaurant le partage du pays entre les deux dictatures. Seront abordés les thèmes des difficiles conditions de survie pendant la guerre de ces populations juives polonaises qui ont été préservées du sort des autres juifs sous domination allemande.

Réfugiés et déportés en URSS-Avec Sylvie Lidgi – Centre Medem (centre-medem.org)

Le 15 octobre 2024, à 19h

Dans une longue traque qui le mène en Amérique du Sud avant de revenir aux Etats-Unis, un agent du FBI retrouve une ancienne haute figure du régime nazi, caché dans un village américain sous un nouveau nom et une nouvelle respectabilité. Un film datant de 1946, réalisé par le grand Orson Welles, qui incarne également le nazi. L’agent du FBI étant joué par le non moins grand Edward G. Robinson, célèbre acteur de films noirs d’avant-guerre et un des seuls à oser avec l’aide la Warner à dénoncer le régime nazi avant l’entrée en guerre des Etats-Unis, affrontant la censure en cours du département d’Etat américain.

Projection du film : « Le Criminel » – Mémorial de Caen (memorial-caen.fr)

Le 20 octobre à partir de 14h

En présence du journaliste Didier Epelbaum et de l’historienne Renée Poznanski, le journaliste Edouardo Castillo anime une discussion sue la période 1944-1947, qui vit la fermeture du camp de Drancy suite à la Libération de la France. En évoquant les massacres zélés de ses administrateurs avant l’arrivée des Alliés et la fuite de son commandant emportant avec lui 51 otages juifs le 17 août 1944. Une deuxième rencontre avec l’historien Olivier Lalieu et l’historienne Annette Wieviorka traiteront de la construction de la mémoire du camp de Drancy, impulsée par des associations et institutions.

Le 10 octobre 2024, de 17h à 22h

La splendeur de la diversité botanique, les couleurs des fleurs et leur accueil de la nuit à la vue des visiteurs dans cette étonnante expérience de ce haut-lieu de Boulogne. En traversant les émotions et continents, représentés de jardin en jardin.

Nocturne – Musée Albert Kahn (hauts-de-seine.fr)

Le 3 novembre 2024 au musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère

Cette visite, proposée chaque premier dimanche du mois, permet aux participants de découvrir la manière dont la Seconde Guerre mondiale affecta le département de l’Isère. Cela, en suivant de manière chronologique l’évolution de l’histoire et son impact sur les habitants. Puis, la façon dont s’organisa la Résistance dans le département et son impact sur la guerre. Ensuite, l’exposition traite des répressions sur la population et les mots de la Shoah, avant de se conclure sur la Libération de l’Isère.

Visite classique grand public (isere.fr)

Le 26 septembre 2024 à 19h à l’Institut Universitaire Rachi

Cette conférence en forme de dialogue entre Gérard Rabinovitch, vice-président de l’Institut Universitaire Rachi et Samuel Blumenfeld, critique de cinéma au journal Le Monde, abordera cette thématique contemporaine et difficile en l’usage à tort et à travers du terme de « Résistance ». L’Armée des ombres faisant référence au livre de Joseph Kessel adapté au cinéma par Jean-Pierre Melville, deux Résistants ayant souhaité rendre hommage à leurs compagnons de guerre qui eurent le courage de risquer leur vie pour la France et ses valeurs, conscient du poids de ce mot et de ceux qui l’incarnaient.

Conférences – Institut Universitaire Européen Rachi (institut-rachi-troyes.fr)

Au Musée Judéo-Alsacien Bouxwiller

L’Art Déco et ses aventures artistiques, son audace, inspira les frères Norbert et Moritz Max Neiger à créer des bijoux de type fantaisie pour ce tout nouveau marché répondant notamment au désir d’après Première Guerre mondiale d’opter pour plus de sobriété par rapport aux bijoux de grande valeurs paradés auparavant. L’exposition permet de découvrir l’histoire de ces créateurs originaires de la ville tchèque de Gablonz qui participèrent avec leurs œuvres à inscrire la ville dans le catalogue de l’industrie bijoutière européenne. Cela, avant de devoir fuir lors de l’annexion des Sudètes, la famille étant assassinée en Pologne 1941.

Evénements 2024 | construction (museejudeoalsacien.fr)

1 Septembre 2024 à Anderlecht

L’année reprend mais les notes et l’enthousiasme qui les accompagne est encore présent. Musique des temps lointains et incertains, le klezmer réapparait aux quatre coins du monde pour nous réenchanter. La Maison de la Culture Juive vous propose une Initiation à la musique klezmer, avec des sessions de nigunim, un travail sur les partitions, l’étude du style, un travail personnel et l’accompagnement des danses traditionnelles.

KlezJam – La Maison de la Culture Juive

Le 15 septembre 2024 à partir de 10h à la Grande synagogue Beth Yaacov et à la Communauté Juive Libérale de Genève (GIL)

De nombreuses activités sont proposées tout au long de la journée. En commençant par une visite commentée de Beth Yaacov par l’historien Jean Plançon, suivi d’une dégustation de plats traditionnels de shabbat. La journée se poursuit au GIL avec une visite par le rabbin émérite François Garaï. Une conférence y sera donnée par Nathan Alfred autour du thème « La famille juive : mythes et stéréotypes ». Et pour finir en musique, à 17h, Noga, en trio avec Patrick Bebey et Arnaud Laprêt, chanteront les mélodies de Shabbat.

Save the date – Journée Européenne de la Culture Juive à Genève – Communauté Israélite de Genève (comisra.ch)

Jusqu’au 30 septembre 2024 au musée juif Prague

En cette année qui marque les 100 ans de la mort de Franz Kafka, le musée consacre une expo à l’artiste et typographe israélien Oded Ezer. Laquelle propose une parodie de documentaire autour du personnage de Kafka, Gregor Samsa. Il joue entre ambitions et réalités, textes perdus de l’auteur fictif et préservés de l’auteur derrière le personnage…

Exhibition: Oded Ezer: The Samsa Enigma | Židovské muzeum v Praze (jewishmuseum.cz)

Jusqu’au 16 septembre 2024 au musée Polin

Preuve que l’appel artistique, la vocation cachée ou refoulée peut émerger tardivement, Helena Berlewi commença à peindre en 1952, à l’âge de 79 ans. Et ne s’arrêta qu’à sa mort à 103 ans. Cette Polonaise juive, survivante de la Shoah prit le nom d’artiste de Hel Enri. Assise chez elle, voyant la neige tombée et se demandant quoi faire, la vue de mimosas jaunes dans le vase sur sa table lui donna l’idée de saisir des pinceaux. Les fleurs firent partie de son œuvre, dépassant leur forme et tendant vers l’abstraction. Elle fut accueillie dans une trentaine d’expositions de par le monde.

« Bio-faktura. » The Paintings of Hel Enri | Muzeum Historii Żydów Polskich POLIN w Warszawie

Photographe anglais, Chris Schwarz est surtout connu à Cracovie en tant que fondateur et premier directeur du musée juif Galicie. Au début des années 1990, il séjourna en Pologne afin d’y trouver des traces du patrimoine culturel juif polonais et de les capturer en images. Ces œuvres, retraçant notamment l’histoire contemporaine et tragique des juifs polonais devinrent le cœur de l’exposition permanente présentée au musée. Les photos de cette expo particulière illustrent son travail effectué une décennie auparavant, lorsqu’il couvera les bouleversements politiques.

“May ’81. An exhibition of photographs by Chris Schwarz” – Muzeum Żydowskie (galiciajewishmuseum.org)

Du 1 octobre au 1 novembre 2024 au musée Rembrandt

La tradition de l’artiste voulait qu’il s’entoure d’élèves, partageant le processus créatif avec eux, un nombre atteignant parfois quatre ou cinq en même temps. Près de 400 ans plus tard, la tradition rembrandtienne est perpétuée par le musée qui accueille deux artistes qui y emménagent avec leurs pinceaux pour y créer des œuvres inspirées par le maitre.

Rembrandt Open Studio 2024 – Rembrandthuis

L’an juif est marqué par des rendez-vous ponctuels, célébrant ou commémorant des moments religieux et historiques. Ils permettent de mieux comprendre les contours de l’identité juive. Cette exposition présente les différentes fêtes et leur caractère particulier. Cela, par l’intermédiaire de sons, images, objets et récits.  

The Jewish Year (jodiskmuseumoslo.no)

Au Musée National de la Résistance et des Droits Humains

Inauguré en 1956, le musée a été construit par les architectes Schmitt et Schmitt-Noesen. Ce bâtiment, ainsi que son monument, la Justice de Paix et l’Office du Travail, façonnent l’image de la ville d’Esch. Suite aux rénovations qui se déroulèrent entre 2018 et 2023, le musée a une superficie trois fois plus grande.

mnr.lu/manifestation/de-resistenzmusee-zu-esch-dentwecklung-vun-engem-architektonesche-monument-1930-auer-at-musee-lu

Cette exposition présente une période peu connue du peintre, notamment ses séjours dans les deux villes très inspirantes et accueillantes pour les artistes que sont Rome et Paris. Samuel Bak, résidant à Boston, légua une grande partie de ses œuvres, dont un tiers a été peint dans ces deux villes. 159 de ses œuvres furent reçues au début de cette année, augmentant significativement la collection. Mêlant passé et présent, Samuel Bak développa son art à Paris et Rome tout en continuant à peindre la Vilnius de ses beaux jours ainsi que de ses heures sombres.

A new exhibition by Samuel Bak is opened – Vilna Gaon Museum of Jewish History (jmuseum.lt)

Jusqu’au 30 août 2024 au musée juif Thessalonique

La légende prétend que le Golem, le monstre créé pour protéger les juifs face à l’antisémitisme, reposerait dans une geniza de Prague. En attendant de l’y retrouver, une autre geniza, au Caire, permit à la fin du 19e siècle, de découvrir de nombreux documents, des textes bibliques et littéraires comme il est de coutume, ais aussi toutes sortes de documents historiques, artistiques et objets, racontant l’histoire de nombreux siècles du bassin méditerranéen, jusqu’en Andalousie. C’est cette terre de rencontre des monothéismes et son patrimoine qui sont célébrés lors de cette exposition.

« L’âge d’or des Juifs d’Alantalou » (jmth.gr)

Le 22 août 2024

Cette visite, organisée par le musée juif danois permet aux visiteurs de découvrir ce lieu historique où furent enterrés les juifs depuis plus de 300 ans. Le guide reviendra sur les personnalités qui ont marqué l’histoire danoise et qui sont enterrées dans ce cimetière. Parmi lesquelles Moritz Levy et Harriet Salomonsen.  Cette visite est également organisée en septembre.

Tales in the open – jewmus

Jusqu’au 31 décembre 2024 à la Caserne Dossin

Une des spécialités culinaires d’Anvers, les biscuits en forme de main, symbole de la ville, sont très appréciés par les touristes. Ils ont été inventés il y a 90 ans, par le boulanger Jos Hakker. Ce fils d’immigrés juifs hollandais rendit hommage à sa ville d’accueil. Moins connue est son histoire personnelle, arrêté en 1942, emmené à la Caserne Dossin et déporté à Auschwitz. D’où il s’évada pour rejoindre la résistance liégeoise et s’engagera dans la politique après-guerre. Cette exposition présente tous ces aspects de cette étonnante personnalité.

Exposition temporaire : Jos Hakker | Kazerne Dossin

Jusqu’au 27 octobre 2024 au musée juif Vienne et au Wien Museum

Lors des persécutions nazies menant à l’extermination des juifs viennois durant la Shoah, ceux-ci furent méthodiquement privés de tous leurs droits et de leurs biens avant d’être déportés. Cette exposition permet de retracer l’histoire de ces milliers de demeures pillées. Organisée conjointement avec le musée de la ville de Vienne, elle permet de présenter les étapes, du vol à l’incorporation de ces biens, puis la lente et tardive restitution d’une partie mineure.

Exhibition Detail | Jüdisches Museum Wien (jmw.at)

Le 5 octobre 2024, de 18h à 23h30 au musée juif d’Hohenems

Une soirée où les arts se rencontrent lors du passage du jour à la nuit, avec de nombreuses activités tournées autour des expositions et autres événements culturels, tel « Yalla Habibi » sur les relations judéo-arabes, présentés au musée. Tout cela, dans un esprit familial et finissant en musique avec une soirée DJ. 

Lange Nacht der Museen 2024 | Jüdisches Museum Hohenems (jm-hohenems.at)

Le 12 août 2024, à 19h30 au JW3

Le film du réalisateur Archie Baron, produit par la BBC et diffusée en 1990, explore les événements ayant conduit à la décision d’expulser les juifs d’Angleterre 700 ans plus tôt, en 1290. Notamment les fausses accusations antisémites de meurtres rituels, qui inspirèrent d’autres décisions de ce genre sur le continent européen. Le réalisateur sera présent lors de la projection et participera à une discussion en compagnie du rabbin Jonathan Romain.

Le 20 novembre 2024, à 19h au JW3

Suite à la prise de pouvoir de Khomeiny en Iran en 1979, la population iranienne juive a chuté drastiquement de 100 000 à 8 000. Cette soirée, en partenariat avec le Jewish Music Institute, mettra à l’honneur la parole de ces réfugiés, avec la présence d’un d’entre eux qui évoquera son histoire face au public. Mais aussi Danielle et Galeet Dardashti, deux sœurs ayant consacré un documentaire audio, The Nightingale of Iran.

HARIF 2024: An Evening to commemorate the exodus of Jews from Arab countries and Iran – Jewish Music Institute (jmi.org.uk)

Jusqu’au 24 novembre 2024 au musée juif de Francfort

Lors de la « nuit de cristal » qui se déroula du 9 au 10 novembre 1938, les troupes nazies et leurs sympathisants ont procédé à une destruction massive des lieux juifs en Allemagne. Parmi ceux-ci, la très belle synagogue de la Société religieuse israélite, inaugurée en 1907. Un bunker y fut construit à la place par la municipalité de Francfort en 1942. Le musée juif de Francfort a installé cette exposition mémorielle en ce lieu précis.

East End – Looking into a Jewish Quarter – Jüdisches Museum Frankfurt (juedischesmuseum.de)

Jusqu’au 13 octobre 2024 au musée juif d’Augsburg

Cet atelier est le fruit d’un travail effectué par les écoliers de Elias Holl autour de la fête de Pessah, leur permettant de développer une approche personnelle. Notamment autour des questions sur les événements bibliques évoqués lors de la sortie d’Egypte et des temps forts du Seder. Les résultats de ce travail sont exposés auprès des objets et documents figurant dans le musée le long de l’année.

Pessach – Matzah and more – Jüdisches Museum Augsburg Schwaben (jmaugsburg.de)

Le 1er septembre, à 10h à l’Institut Maïmonide

Dans le cadre de ces journées européennes seront organisées une visite du Mikvé médiéval de Montpellier (10h) puis une visite du Quartier juif médiéval, dont le bâtiment synagogal des 12e-13e siècles. Et enfin, une conférence sur le thème « Tibbonides, Kimhi… l’apport aux sciences occitanes de familles juives de souche andalouse ».

IUMAT – Institut Universitaire Maïmonide – Averroès – Thomas d’Aquin (maimonide-institut.com)

Le 28 juillet 2024, de 13h30 à 20h

Cette rencontre (en anglais) de poésie liturgique hébraïque est organisée en partenariat avec l’IEMJ. Parmi les activités, une étude sera consacrée aux piyoutim de la tradition espagnole et portugaise avec le hazan Daniel Halfon. Mais aussi une discussion avec le hazan Jalda Rebling sur le son des piyoutim à l’époque de leur création et une autre avec Moriah Ferrus sur l’innovation des piyoutim à l’époque contemporaine.

Le pouvoir des Piyyutim – Journée d’étude en ligne de l’EAJL 28 juillet 2024 (en anglais) – Institut Européen des Musiques Juives (iemj.org)

Le 29 septembre 2024 au Mémorial de la Shoah

Cette rencontre avec l’auteur Pierre Assouline, le comédien Vincent Elbaz et la violoncelliste Laura Meilland est consacrée à Alfred Nakache. Ce grand nageur, né à Constantine en 1915, il gravit les échelons, devenant champion de France, puis d’Europe et bat un record du monde. Il sera même sélectionné pour représenter la France aux Jeux Olympiques de Berlin en 1936. Dénoncé par un rival à la gestapo, il est arrêté et déporté à Auschwitz en 1944 avec sa femme Paule et leur fille Annie. Seul survivant, il tente de se reconstruire et participera même aux Jeux Olympiques de Londres en 1948, fort de cette résilience juive.

Mémorial de la Shoah | Boutique en ligne (memorialdelashoah.org)

Jusqu’au 11 août au Mémorial de la Shoah de Drancy

Présentée dans le cadre des JO de Paris cet été, cette exposition met en lumière la question des préjugés et des discriminations d’hier et d’aujourd’hui. Comment des gestes d’amitié et de soutien entre athlètes marquèrent l’histoire tout autant que les politiques discriminatoires en cours. Notamment ce symbole mondial de destruction des préjugés raciaux que représentèrent les victoires de Jesse Owens, le coureur noir américain, face à Hitler.

Mémorial de la Shoah | Boutique en ligne (memorialdelashoah.org)