La ville comptait 300 juifs en 1290, et 900 à la veille de l’expulsion, soit 6 à 7 % de la population totale.
Ils exerçaient essentiellement la collecte des impôts et la médecine. En 1492, ils se réfugièrent en France, à Bayonne -où les juifs se considèrent, aujourd’hui encore, comme les descendants de ceux de Vitoria.
Le souvenir le plus étonnant de la présence juive et l’ancien cimetière, appelé le Judizmendi (« montagne des juifs »). Le 27 juin 1492, par un accord signé entre la mairie et les représentants de la communauté, la ville de Vitoria s’est engagée à respecter ce cimetière et à le conserver en l’état.
L’accord a été respecté jusqu’en 1952, date à laquelle la mairie de Vitoria a obtenu de la communauté juive de Bayonne le droit de le transformer en un jardin public. Un monolithe rappelle cette aventure peu banale.