La présence des juifs montbéliardais et dans la région semble remonter au 13e siècle. Les expulsions provoqueront le départ des juifs du territoire. On retrouve la trace d’une mention d’un peintre de la Cour, Salomon le Juif, au 16e siècle.

Dans l’esprit de la Révolution française et de l’émancipation des juifs de France, les juifs, principalement originaires de familles alsaciennes, s’installent à nouveau dans la région.
Ainsi, en 1793, Montbéliard accueille à nouveau des juifs. Ils seront 89 recensés en 1826, puis 221 en 1876.
Durant le 19e siècle, les juifs se réunissent dans des logements privés ou des salles louées afin de célébrer leur culte. La synagogue de Montbéliard est inaugurée le 29 novembre 1888.
Il demeure aujourd’hui peu de juifs à Montbéliard, mais certains habitants déploient de nombreux efforts afin que les offices y soient encore célébrés.
Une rue de Montbéliard porte depuis septembre 2025 le nom d’un survivant de la rafle du 24 février 1944 qui se déroula dans la ville. Une rue nommée du vivant de Pierre-Michel Kahn, dernier témoin et rescapé de cette rafle. La rue est située dans le quartier des hauts du Près-la-Rose.
Une cérémonie s’est déroulée en la présence de Kahn et de sa famille, ainsi que de la maire de Montbéliard, Marie-Noëlle Biguinet, et la maire adjointe de Ludwigsburg en Allemagne, Andrea Schwarz. Agé de 11 ans à en 1944, il fut sauvé par la résistante Lou Blazer, honorée du titre de Juste parmi les nations en 1966.
Source : L’Est Républicain