Les juifs vécurent à l’abri des murailles de cette petite ville, perchée sur une colline, où ils exerçaient les métiers traditionnels du commerce et de l’artisanat et, quelquefois, la médecine. La population augmente après 1492, grâce à l’arrivée des juifs espagnols.
Vous reconnaîtrez assez facilement l’ancienne judaria autour de la place du Marché , ses rues typiques qui conduisent à la petite synagogue des XIVe et XVIe siècles, dont il ne reste que le souvenir.
Une niche, qui a servi d’autel d’église au XVIIe siècle, est peut-être un vestige de l’aron ha-kodesh. Des fouilles et des recherches sont menées par la municipalité sur cette synagogue, très émouvante dans sa simplicité.
Tandis que l’Inquisition espagnole provoque le départ de nombreux juifs, la ville de Castelo de Vide se développe économiquement, notamment grâce à l’arrivée de juifs natifs du pays voisin. Les juifs y travaillèrent dans les arts et l’artisanat, la botanique et la médecine.
Suite à l’ordre d’expulsion promulgué en 1496, de nombreuses familles juives demeurèrent à Castelo de Vide, en acceptant de se convertir au christianisme. Ils purent ainsi poursuivre un semblant de normalité de vie active. Parmi les personnages célèbres de la ville on peut citer Garcia da Orta, l’auteur d’un livre médecine important au 16e siècle.
Sources : Encyclopaedia Judaica, Rede de Judiarias