Castelo Branco est connu, comme la première partie de son nom l’indique, pour ses bâtiments médiévaux.
La présence juive date au moins du 14e siècle. Une communauté juive organisée existait dans cette ville jusqu’à l’apparition de l’Inquisition. D’anciens bâtiments du quartier juif de la ville portent des traces de ces présences, à l’image d’une menora visible dans la rue d’Ega. Une synagogue semblait se trouver au 10 Rua de la Misericordia.
Des centaines de plaintes d’Inquisition furent déposée le long des siècles qui suivirent son imposition et firent de nombreuses victimes.
Castelo Branco devint par la suite un important centre du marranisme portugais. Parmi les personnages importants de la ville on peut citer l’explorateur Afonso de Paiva et les médecins Amato Lusitano et Elijah Montalto. Un des célèbres descendants de ces marranes, l’auteur portugais Camillo Castello-Branco (1825-1890) porte le nom de la ville. La ville compte une statue d’Amato Lusitano , ainsi qu’une statue de Moïse, même si ce dernier ne semble pas avoir été originaire de la ville ni ouvert le Tage en levant les bras au ciel, même si elle surmonte une cascade dans le Jardin épiscopal .
Suite à la renaissance du judaïsme portugais grâce à Samuel Schwarz, certains marranes retournèrent à une pratique ouverte du judaïsme dans les années 1920.
Le musée municipal possède une pierre avec des inscriptions hébraïques qui date de 1297 et serait originaire de la synagogue de Belmonte.
Une Maison de la Mémoire de la présence juive a ouvert à Castelo Branco, racontant l’histoire de cette communauté. Sources : Encyclopaedia Judaica, Rede de Judiarias