Suède

Stockholm

Stockholm. Photo de Jguideeurope 2025

Souvent vient à l’esprit, lorsqu’on évoque Stockholm, la référence Viking. Certes, ils font partie de l’histoire de la ville, du pays et de la région. Il y a même un musée Viking à Stockholm. Mais cette ville offre bien plus. Déjà, son nom signifie « une multitude d’îlots » : Stock (multitude) et holm (îlot). C’est d’ailleurs sur ces 2 petits îlots centraux que l’on peut voyager dans le temps.

Relève de la garde devant le Palais royal. Photo de Jguideeurope 2025

Du palais Royal de Stockholm sur Gamla Stan (« la vieille ville ») jusqu’au musée d’Art moderne et au musée du Design sur Skeppsholmen. Ce style ayant et continuant à influencer notre monde contemporain, aussi bien sur les bâtiments et dans les grands magasins que le prêt à construire.

Musée du Design. Photo de Jguideeurope 2025

Pas sûr que vous ayez le temps de visiter ces 24 000 îlots. Mais une promenade en bateau vous en fera découvrir un échantillon, que ce soit en transport public ou avec les compagnies qui les organisent. Et tant de monuments différents vous attendent. Qu’il s’agisse de sa très belle cathédrale, du musée du Prix Nobel, le musée Vasa avec son impressionnant vaisseau royal du 17e siècle, le musée Nordique… et ces nombreux espaces verts, témoins d’un souci écologique aussi bien dans les mers que sur les terres.

Kungsträdgården. Photo de Jguideeurope 2025

Des manières de vivre assez variées aussi entre la confrontation à l’obscurité et au grand froid nordique le jour et le désir de fêtes nocturnes colorées. Comme on le constate dans la distance de style entre le pas très calculé de la relève de la garde du Palais Royal (étape touristique célèbre) et le musée Abba, qui permet de replonger dans l’ambiance des années d’insouciance.

Musée Abba. Photo de Jguideeurope 2025

Sans oublier bien sûr ses spécialités culinaires, principalement celles autour du poisson que vous pouvez savourer dans son marché Ostermalm réunissant touristes et locaux.

Marché alimentaire d’Östermalm. Photo de Jguideeurope 2025

Jusqu’à 1775, les juifs étaient interdits d’entrée en Suède, Sauf s’ils acceptaient de se convertir au christianisme. Cette année-là, un graveur nommé Aaron Isaac plaida sa cause de vouloir vivre à Stockholm sans se convertir. De longues démarches administratives, de bureau au bureau, qui lui permirent même de rencontrer Gustav III, le roi de Suède. Lequel accorda ce droit. C’est ainsi que débuta officiellement l’installation des Juifs en Suède.

Célébrations en 2025 des 250 ans du judaïsme suédois. Photo de Jguideeurope 2025

Vingt ans plus tard, la synagogue, qui se trouve dans le musée juif actuel, accueillit la communauté juive. Cette synagogue resta en fonction jusqu’à 1870, ce petit lieu ne pouvant plus accommoder la communauté juive grandissante, constituant environ 1000 familles.

Grande synagogue de Stockholm. Photo de Jguideeurope 2025

La Grande synagogue de Stockholm , qui fait également office de centre communautaire, a été donc construite en 1870. Elle est située à proximité du square Raoul Wallenberg, du nom du diplomate suédois qui sauva nombre de juifs de Hongrie et fut arrêté, puis probablement liquidé, par le Soviétiques.

Monument en hommage à Raoul Wallenberg. Photo de Jguideeurope 2025

De rite massorti, le bâtiment de style oriental, peut accueillir 1000 fidèles. Dans le centre communautaire de cette synagogue, vous trouverez une bibliothèque qui a pour intérêt principal la consultation de l’excellente revue Judisk Kronika, et d’ouvrages historiques sur la vie juive en Suède.

Cette communauté juive moderne épousa les réformes en cours dans de nombreux pays d’Europe de l’Ouest, à l’image des autres sur le continent. Lesquelles, par le souffle des Lumières et l’esprit révolutionnaire, mais aussi le lien national renforcé par la reconnaissance des droits égaux, encouragèrent des réformes religieuses.

La Suède accueillit des réfugiés juifs d’Europe de l’Est à la fin du dix-neuvième siècle, fuyant les pogroms. Vivant dans les quartiers populaires du Sud de Stockholm, ils y établirent leur propre synagogue. La synagogue actuelle de Södermalm fut construite à la fin du 19ème siècle. Les juifs originaires d’Europe de l’Est travaillaient principalement dans le textile et le commerce.

Pendant la Shoah, la Suède choisit la neutralité. Une neutralité pas nécessairement apaisante pour la communauté juive, craignant une évolution géopolitique rapide. Crainte renforcée lorsque pendant la guerre des sympathisants nazis suédois commencèrent à établir des listes de compatriotes juifs à présenter en cas d’invasion allemande. Certains juifs n’hésitèrent pas d’ailleurs à se procurer des armes, au cas où cette réalité évolue dans ce sens. D’un autre côté, ne l’oublions pas, la Suède accueillit de nombreux Juifs danois qui s’y réfugièrent lors de la formidable opération de sauvetage.

Mémorial de la Shoah. Photo de Jguideeurope 2025

Vers la fin de la guerre, lorsqu’il apparut que l’Allemagne allait perdre, la Suède appliqua une politique ouvertement plus favorable aux Juifs. Le pays ouvrit ses portes aux réfugiés et survivants juifs, accueillant en 1945 près de 10 000 personnes. Ce qui permit donc à la population juive suédoise de tripler en un an. La moitié de ces nouveaux arrivants choisirent finalement de s’établir en Israël ou aux États-Unis Mais l’autre moitié préféra rester, appréciant cette douce vie suédoise.

Un Mémorial aux victimes de l’Holocauste a été érigé à Stockholm en 1998. Il a été conçu par le sculpteur Sivert Lindblom et l’architecte Gabriel Herdevall. Il a été inauguré par le roi de Suède Carl XVI Gustav. Il est composé de 8500 tablettes de pierres.

Il y a aujourd’hui plusieurs autres synagogues suédoises. La synagogue orthodoxe Adat Jeschurun  contient du mobilier provenant d’une synagogue de Hambourg vandalisée durant la Nuit de cristal. L’autre synagogue orthodoxe, de rite polonais, Adat Yisrael  est située dans le quartier de Södermalm dans un bâtiment du XVIIe siècle. 

Il y a plusieurs cimetières juifs à Stockholm. Le premier fut construit grâce à Aaron Isaac en 1776. Il porte son nom, Aronsberg Aronsberg. Utilisé jusqu’en 1888, il compte près de 300 stèles funéraires. Le cimetière juif de Kronoberg  a été construit en 1787. Il accueillit 200 tombes jusqu’en 1857.

Ces deux cimetières étant très petits, la communauté juive fit l’acquisition d’autres terrains. Ainsi, à Solna, l’architecte Fredrik Wilhelm Scholander construisit la chapelle et les portails du cimetière juif du Nord . En 1857 fut inauguré ce lieu surnommé le « cimetière de la mosaïque dans le cimetière nord ». Scholander sera également l’architecte de la Grande synagogue de Stockholm. Parmi les gens qui y sont enterrés, la Prix Nobel de littérature Nelly Sachs.

Le cimetière juif du Sud  a été construit en 1952. Sa chapelle a été conçue en 1969 par l’architecte Sven Ivar Lind. C’est en ce lieu que se déroulent aujourd’hui la majorité des enterrements.

Le Musée juif de Suède

Il a été fondé en 1987 par un mécène, Aron Neuman, puis fermé pour cause de déménagement dans le quartier de Gamla Stan (« vieille ville »), dans la plus ancienne synagogue préservée du pays. En dehors de la structure encore facilement identifiable, il reste dans le musée quelques éléments de cette ancienne synagogue, notamment l’aron et la bimah.

Musée juif de Suède. Photo de Jguideeurope 2025

Lorsque la synagogue déménagea en 1870, la communauté juive vendit l’immeuble à un prêtre et le lieu fut transformé en chapelle. Avec le temps, le lieu changea de fonction, devenant un commissariat, puis un bureau d’architectes. Ce n’est qu’en 2019 que le musée juif de Suède y ouvrit ses portes, louant cet espace à la ville. Des rénovations furent réalisées, mais en tentant de préserver le cadre de la synagogue. En repeignant certains murs en blanc et en enlevant des couches de peinture ailleurs afin de révéler d’anciennes peintures qui s’y trouvaient. Ces peintures étant parmi les seules restantes aujourd’hui de style nord-allemand. La plupart des synagogues de ce style ayant été détruites pendant la Shoah.

L’exposition permanente du musée raconte l’histoire contemporaine des juifs dans ce pays, qui débute à donc en 1775. On y voit l’installation de la première communauté juive, avec ses grands personnages. Puis, graduellement, l’arrivée des juifs d’Europe de l’Est au dix-neuvième siècle. Une œuvre rassemblant des cintres symbolise l’arrivée de cette population qui travailla surtout dans le textile et créa de grands noms de marques locales, comme on l’aperçoit sur les étiquettes posées sur les cintres.

Aaron Isaac. Photo de Jguideeurope 2025

Un espace du musée est dédié à la persécution des Juifs pendant la Shoah. On peut y voir notamment un passeport avec le tampon « J », condition d’entrée aussi bien en Suède qu’en Suisse, deux pays se voulant neutres pendant la guerre. Ils demandèrent aux autorités allemandes, pour accorder aux juifs l’accès à leur territoire, de tamponner leurs passeports. On y voit également des objets de rituels juifs préservés originaires d’autres communautés européennes.

L’exposition permanente du musée se termine sur une touche plus positive en présentant le développement de la vie contemporaine juive en Suède. On y distingue l’accueil des nouveaux arrivants réfugiés, survivants de la Shoah, ainsi que leurs contributions à l’évolution de la vie juive suédoise. Avec certains objets rappelant cette époque, notamment ceux utilisés pour le kiddouche. Et d’autres objets de cette époque, parmi lesquels les petites boîtes métalliques présentes dans de nombreuses maisons, collectant les dons pour le KKL et d’autres institutions de l’État renaissant d’Israël.

Exposition permanente. Photo de Jguideeurope 2025

Parmi les nouveaux éléments acquis par le musée, on trouve un joli film racontant l’établissement de juifs survivants de la Shoah dans la petite ville de Boras. Lesquels s’y installèrent pour travailler dans les usines de textile, aidés par les industriels juifs de Stockholm. L’exode rural suédois et la disparition de nombreuses usines se traduisirent par la fin de nombreuses petites communautés, dont celle-ci, d’où le caractère très précieux de ce genre de film et d’autres objets du musée juif de Suède.

Objets rituels. Photo de Jguideeurope 2025

Ce qui constituait auparavant le balcon, ou étaient assises les femmes dans la synagogue, accueille actuellement des petites expositions temporaires. Lesquelles se focalisent sur les rites juifs. En 2025, par exemple, y sont présentés des couvre-chefs religieux, avec à la fois des photos anciennes et modernes. Parmi les objets originaux, des kippotes avec un cheval, cet animal étant un symbole suédois apprécié.

Kippoth. Photo de Jguideeurope 2025

De grandes rénovations ont été entreprises au musée en 2024. Tout le premier étage a été rénové. Le personnel de l’administration du musée, auparavant quitta le rez-de-chaussée, afin de consacrer ces espaces aux expositions temporaires, réservées à des sujets plus contemporains.

Expo consacrée à Anna Riwkin. Photo de Jguideeurope 2025

En 2025, le musée a accueilli une magnifique exposition temporaire, dédiée à la plus célèbre  photographe suédoise, Anna Riwkin (1908-1970). Elle est surtout connue dans le monde pour ses livres consacrés aux jeunes.

On peut voir dans cette expo, non seulement ses photos, mais de nombreux objets et écrits personnels. Notamment son journal, son album de mariage et les portraits de sa famille réalisés lorsqu’Anna était adolescente.

Née en Russie en 1908, elle émigra en Suède avec sa famille à l’âge de 7 ans. Contrairement à la majorité des migrants d’Europe de l’Est de l’époque, sa famille était très peu pratiquante, tout en étant très impliquée dans le mouvement sioniste. Anna, aussi bien que ses frères et sœurs, trouva son bonheur dans la pratique artistique. Ils y consacrèrent tous leur vie : auteur, traducteur, peintre et photographe… Aucun d’entre eux n’eut d’enfant, si ce n’est leur œuvre.

A 20 ans, Anna Riwkin épousa Daniel Brick, une des grandes figures de la vie juive suédoise. Ce journaliste, éditeur et intellectuel engagé créa en 1932 Judisk Krönika, l’équivalent suédois du Jewish Chronicle, Une publication qui existe d’ailleurs toujours aujourd’hui. On découvre d’ailleurs dans cette exposition les lettres qu’ils s’envoyèrent.

Judisk Krönika. Photo de Jguideeurope 2025

Tout au long de sa carrière, Anna Riwkin réalisa des photos pour diverses publications. Elle était connue pour ses photos consacrées à la danse, ses portraits et ses publicités. Tout cela constituait la première phase de sa carrière, la seconde étant plutôt dévouée aux reportages. Dès les années 1930, elle parcourut la Suède et le monde, photographiant tout un tas de gens. Ainsi, elle devint une référence première pour la présentation documentaire de la vie des Samis et celle des Roms. La première aussi à présenter une image non « exotique » de ces populations. Les enfants sont très présents sur ses photos. Anna déclara dans une interview que n’ayant pas pu avoir d’enfant, les portraits de tous ces enfants permirent de compenser cette douleur.

Elle effectua de nombreux séjours à l’étranger. En résultèrent une publication annuelle de deux recueils de photos consacrés à ces pays, un destiné aux adultes et un pour les enfants. Des photos accompagnées de textes d’auteurs suédois. Ces livres rencontrèrent un grand succès, ce qui lui permit de continuer ses reportages.

Par contre, ce qui est moins connu du grand public, et présenté dans cette exposition, est l’engagement de Riwkin pour la présentation de la vie juive suédoise. A tel point que, durant quatre décennies, des années 1920 aux années 1950, elle fut sa principale documentariste. Cela dans le cadre d’une variété de projets, à la fois personnels, mais aussi de commandes issues des instances communautaires. Et, bien sûr, des photos pour le Judisk Krönika, dirigé par son mari. On découvre donc dans cette expo de nombreuses photos très touchantes de la première moitié du 20e siècle : l’arrivée des réfugiés juifs en Suède, de multiples portraits, mais aussi la façade de l’ancienne synagogue qui devint ce musée. Son engagement pour la culture juive ne se limita pas à son talent de photographe. Avec Daniel Brick. Elle créa l’Institut pour les cultures juives de Suède.

Reportages d’Anna Riwkin en Israël. Photo de Jguideeurope 2025

L’exposition se termine par ses abondantes photos prises en Israël dans les années 1940, avant et juste après la création de l’État. Anna Riwkin ne se limita pas, ni géographiquement ni culturellement, traversant le pays de long en large. Capturant les images de sa population diverse : hommes, femmes, enfants de différentes cultures, de religions et de différents lieux d’habitation. Elle publia des recueils réalisés à partir de ces photos, avec des textes écrits par Daniel Brick. Deux livres présents dans les foyers des familles juives suédoises, aujourd’hui encore. Durant des décennies, elle fut reconnue comme la photographe principale de la vie israélienne, ces photos devenant une référence mondiale à ce sujet.

Le Musée suédois de l’Holocauste

Il est situé dans un immeuble situé à proximité de la gare. Le Musée suédois de l’Holocauste accueille deux expositions dans les parties gauche et droite. En face de l’entrée se trouve une petite salle où sont diffusées des vidéos de rescapés de la Shoah qui répondirent à différentes questions dans des enregistrements. En fonction des thématiques demandées par les visiteurs, l’ordinateur présente ces vidéos. Une forme très contemporaine du partage de la mémoire.

Témoignages. Photo de Jguideeurope 2025

L’exposition temporaire présentée en 2025, se situant à gauche du musée, évoque la manière dont la presse suédoise aborda l’avènement du nazisme et la Shoah. On voit dans cette exposition beaucoup de couvertures de journaux et des films d’actualité diffusés dans les salles de cinéma qui étaient nombreuses à l’époque.

Si certains journaux suédois étaient timides dans leur présentation de l’avènement du nazisme ou choisissaient des mots pastellisés pour parler des assassinats, la plupart condamnaient la politique des nazis. Ceux-ci bénéficiant toutefois de certains alliés dans la presse. Vous pouvez, par exemple, découvrir l’histoire de la journaliste Maria Leche Löfgren, qui fut une des plus grandes militantes pour la diffusion d’informations sur le sort des juifs.

Reportages d’Anna Riwkin en Israël. Photo de Jguideeurope 2025

Autre élément intéressant, d’anciens journaux d’avant la Seconde Guerre mondiale, attaquant les juifs. Avec les mêmes caricatures d’extrême droite ou d’extrême gauche qu’on retrouvait dans d’autres pays européens à l’époque et qui sont revenues à la mode aujourd’hui : les juifs étant accusés de peuple déicide par les premiers ou de conquête du monde par les seconds voire, comme le prétendent certains de nos jours, les deux en même temps.

Expo consacrée à la presse. Photo de Jguideeurope 2025

Les panneaux expliquent que le gouvernement suédois mit une certaine pression sur la presse pour qu’il ne révèle pas trop le sort des déportés juifs. On y mentionne aussi que lorsque les Allemands commencèrent à déporter les Juifs de Norvège en 1942, de nombreux Suédois s’engagèrent pour défendre les Juifs. Et que le pays a accueilli les réfugiés juifs danois, sans oublier, bien sûr, le courage de Raoul Wallenberg. Parmi les portraits antinazis, on découvre l’histoire d’Amelie Posse (1884-1957).

Comme dans de nombreuses expositions contemporaines consacrées à la Shoah, on laisse beaucoup de place aux témoignages des derniers survivants et des Justes et de leurs familles qui sauvèrent des juifs pendant la guerre. Ainsi sont rendus dans le musée de nombreux hommages aux auteurs, journalistes, politiques et autres individus qui eurent le courage de s’opposer au nazisme.

Expo consacrée aux victimes roms

L’exposition temporaire de 2025, située à droite du musée, est consacrée aux victimes roms pendant la Shoah. On y découvre les étapes qui aboutirent à leur déportation en Europe. On y rend hommage aussi à leur soulèvement dans un camp lorsque les Roms se sont révoltés, suite à l’avertissement par un prisonnier politique polonais concernant leur sort programmé.

L’exposition présente l’histoire de nombreuses familles : hommes, femmes et enfants… comment ils furent arrêtés et ce qu’il advint par la suite. Lesquels survécurent et lesquels périrent pendant la Shoah. L’exposition évoque également comment les Roms furent discriminés en Suède pendant longtemps. Et le temps que cela prit par les autorités pour reconnaitre ce fait.

L’histoire de Rose-Marie. Photo de Jguideeurope 2025

Parmi les histoires émouvantes racontées, celle de Rose-Marie. Survivante avec sa mère de la Shoah, celle-ci, souffrant de nombreux problèmes de santé, n’eut d’autre choix que de mettre sa fille de 5 ans dans un orphelinat pendant deux ans. À l’école, Rose-Marie fut victime des brimades de nombreuses élèves qui ne comprenaient pas pourquoi il y avait un numéro tatoué sur son bras. Les enfants pensaient qu’il s’agissait d’un numéro de prisonnier. À 18 ans, Rose-Marie fit retirer le numéro sur son bras. En 1952, elle réussit à retrouver la trace de son père en Allemagne, qui avait survécu à 7 ans de captivité en Russie. La famille fut enfin réunie.


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