La synagogue ashkénaze, construite au XIXe siècle par l’architecte hongrois Lipot Baumhorn, a été détruite en 1944. La synagogue séfarade , construite en 1928, est toujours utilisée par la communauté juive de la ville, forte d’une centaine de membres contre près de 2000 avant la guerre.
La présence juive à Rijeka date probablement du 16e siècle, lorsque la ville était sous domination autrichienne. Celle-ci augmenta les siècles suivants, venant de Split, Dubrovnik ainsi que de Hongrie. Les rites religieux furent variés, à l’image de la constitution de la communauté, des juifs ayant migré d’Allemagne, de Bohème, d’Allemagne et d’Italie. Au tournant du 20e siècle, il y avait une synagogue, construite en 1902 et trois cimetières juifs. 2000 juifs vécurent alors à Rijeka.
Comme dans le reste du pays, la Shoah fit de nombreuses victimes. Au lendemain de la guerre, de nombreux survivants partirent dans l’Italie voisine. Moins de 200 restèrent à Rijeka. En 1969, ils n’étaient plus qu’une centaine. Un chiffre qui se stabilisera par la suite, notamment par la venue de juifs bosniaques lors de la guerre de 1992.
Sources : Encyclopaedia Judaica