Slovénie / Frontière italienne et Istrie

Nova Gorica

Nova Gorica. Photo by Johann Jaritz – Wikipedia

Cette ville fut partagée entre l’Italie et la Slovénie après la Seconde Guerre mondiale. C’est d’ailleurs du côté italien (Gorizia) qu’il faut chercher les principaux témoignages d’une présence juive par le passé. Il y a, cependant, dans la partie slovène un  cimetière juif remontant au XIVe siècle. D’une superficie d’un demi hectare, il abrite près de 900 tombes, dont les plus anciennes, encore lisibles, remontent au XVIIe siècle, et les plus récentes à la dernière guerre mondiale. Vous y découvrirez la tombe du philosophe et peintre Alberto Michelstädter, décédé en 1929. Le cimetière n’a pas de gardien, même s’il fait apparemment l’objet d’un entretien régulier grâce aux bons soins de la communauté juive italienne.

Le cimetière se trouve dans le faubourg de Rozna Dolina (la « vallée des roses »), à quelques centaines de mètres du principal point de passage frontalier. L’accès est libre, la grille n’étant pas fermée.
Cimetière juif, Nova Gorica

Le cimetière se trouve dans le faubourg de Rozna Dolina (la « vallée des roses »), à quelques centaines de mètres du principal point de passage frontalier. L’accès est libre, la grille n’étant pas fermée.

Un ghetto a été créé dans la ville en 1648. En 1777, la ville accueillit d’ailleurs de nombreux juifs chassés par Venise des petits villages aux alentours qui n’avaient pas à proprement parlé de ghetto défini et délimité. La communauté juive grandit ainsi pour atteindre le chiffre de 270 membres en 1788.

La plupart des sites se référant à la présence juive de l’époque sont aujourd’hui du côté italien.