Au 13e siècle, la communauté juive de Nottingham fut une des 27 reconnues par le Royaume. Elle subit une attaque violente en 1264 lors de la Guerre des Barons, puis fut victime comme les autres communauté juives anglaise de l’Edit d’expulsion de 1290.
Une synagogue mouvante
De la réinstallation des juifs en Angleterre au milieu du 17e siècle jusqu’au début du 19e peu de juifs vécurent à Nottingham.
En 1805, la communauté juive s’organisé dans la ville et fit l’acquisition d’un cimetière en 1822. Nottingham compta 50 juifs en 1880, lesquels entreprirent de construire une synagogue dix ans plus tard sur Chaucer Street. Elle déménagea à deux reprises : en 1954 vers Shakespeare Street et en 2017 sur Highest street.
Le développement de Nottingham grâce à Lewis Heymann
Lewis Heymann (1802-1869), un immigrant juif allemand, fut une des grandes personnalité de la ville. Marchand de dentelles, son esprit créatif et sa bonne gestion permirent à Nottingham de devenir la capitale mondiale de la dentelle suite au succès remporté aux Grandes expositions mondiales de 1851 et 1862. En 1857, il fut élu maire de Nottingham.
En 1939, la ville comptabilisa 180 juifs. Un nombre qui grandit suite à l’arrivée de réfugiés juifs pendant la Shoah. A son apogée, dans les années 1960, la communauté s’agrandit à 1500 personnes.
Actuellement, il y a moins de 1000 juifs à Nottingham. La ville compte deux synagogues : une orthodoxe (la Hatikvah sur Highest street) et une libérale .