La présence de juifs limougeauds semble dater au moins du 10e siècle lorsque des persécutions sont mentionnées dans des textes d’époque, dont ceux de l’auteur Adhémar de Chabannes. Parmi les personnalités juives du Moyen Âge, le rabbin Isaac de Limoges.

De nombreux juifs alsaciens trouvèrent refuge à Limoges pendant la guerre. La communauté juive contemporaine se constitua après-guerre et atteignit un nombre de plus de 600 personnes au tournant des années 1970, mais vit graduellement le départ de nombreux jeunes.
Suite au grand nombre d’attaques antisémites depuis le début du 21e siècle, la communauté juive limougeaude qui était constituée de peu de familles a attiré l’installation de juifs d’Ile-de-France vivant dans des quartiers où ils se sentaient menacés. Les juifs limougeauds ont une synagogue et représentent aujourd’hui un peu moins d’une centaine de familles.
En août 2024, le musée de la Résistance de Limoges a reçu un don exceptionnel de la famille de Szaja Szarfsztejn, le dernier juif assassiné juste avant la Libération de la ville. Des documents permettant de retracer ce parcours, notamment son portefeuille, des photos et des lettres personnelles. Des objets retrouvés initialement cachés dans la cour du siège de la Gestapo à Limoges. Né en Pologne, Szaja Szarfsztejn rejoint la France en 1929, lorsqu’il a 24 ans. Caché avec sa femme pendant la Shoah, après que sa fille soit mise à l’abri dans un couvent, il est arrêté à Brive en juin 1944 et transféré à Limoges, où il est torturé et assassiné.
Sources : France 3 et France Bleue