Avant que les juifs puissent s’installer à Genève, la ville voisine de Carouge (rattachée alors au royaume de Sardaigne) leur avait ouvert ses portes vers 1779. Aujourd’hui, il reste pour seul vestige juif l’ancien cimetière , restauré en 1996.
Un grand esprit de tolérance religieuse qui permet cette venue à l’époque alors qu’à Genève les juifs sont expulsés depuis 1490. L’acceptation des juifs genevois ne se réalisant concrètement qu’à la fin du 19e siècle, en 1874 plus précisément, date de l’émancipation au niveau fédéral.
Le nouveau cimetière, à la frontière franco-suisse de Veyrier, abrite les tombes de nombreuses personnalités, comme celle de l’écrivain Albert Cohen.