La présence des juifs verdunois est éphémère au Moyen Âge, souvent interdits de s’y installer. Malgré cela, certains érudits tossafistes de Verdun sont des références comme Samuel Ben Hayim et Samuel Ben Yosef. Même au 18e siècle, les tentatives d’installation prolongée des juifs dans la ville rencontrèrent peu de succès et menèrent à des expulsions.

La communauté juive fut pérennisée à l’époque de la Révolution française et était rattachée au consistoire de Nancy. Elle comptabilisa 217 membres en 1806.
La ville de Verdun a une synagogue et un cimetière israélite . Une première synagogue fut construite en 1805, mais fut détruite pendant la guerre de 1870. La synagogue actuelle, classée monument historique, fut construite dans les années suivant le conflit, dans un style hispano-mauresque.
Seule une dizaine de familles juives habitent encore à Verdun et la synagogue est principalement ouverte pendant les grandes fêtes seulement, par faute de minyan. La synagogue a été rénovée en 2022.
En avril 2024, dans le cadre des animations commémorant l’année du 80e anniversaire de la Libération de Verdun, 18 pierres de mémoire ont été posées. Elles portent les noms des familles juives déportées qui habitaient Verdun, notamment les Isler, Faindt, Mayer-Tabaksmann Laktichoff, Wildmann et Rosa Kawa. Une commémoration rendue possible grâce au travail des historiens Jean-Pierre Harbulot et Gérard Domange
Sources : L’Est républicain