Toute trace des communautés anciennes de Marseille a disparu.
Vous pourrez toutefois admirer la Grande Synagogue qui date du XIXe siècle.
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France / Provence-Alpes-Côte d’Azur
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Toute trace des communautés anciennes de Marseille a disparu.
Vous pourrez toutefois admirer la Grande Synagogue qui date du XIXe siècle.
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La rue des Juifs médiévale est l’actuelle rue du Docteur-Fanton. Comme à Aix-en-Provence, le quartier juif a été complètement transformé et intégré à la ville après l’expulsion des juifs d’Arles en 1493, qui préfigura celle de tous les juifs de Provence en 1500- 1501.
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Le Musée archéologique possède une inscription funéraire dont le texte précise : « Ceci est la sépulture du Sage vénéré Isaac».
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La seule trace restante de la communauté juive de Tarascon, qui fut importante au Moyen Âge, est la rue des Juifs, avec ses maisons à façade grise dont une partie a été restaurée.
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Le cimetière juif se trouve non loin du monastère Saint Paul de Mausole. La plupart des pierres tombales datent du XIXe siècle, cependant sa situation est celle du cimetière médiéval.
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Ici, la présence juive remonte au moins au XIIIe siècle. Les juifs vivaient dans la rue Hébraïque, qui devint leur lieu d’habitation obligatoire en 1453. Elle n’a guère changé depuis. Ils obtinrent le droit de construire une synagogue en 1494.
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La présence juive à l’Isle-sur-la-Sorgue est attestée à partir de 1278 et date très probablement de bien avant. Plusieurs familles habitaient le quartier de Villefranche, où se situe la . Les juifs sont alors regroupés dans des carrières. Il en sera ainsi jusqu’à la Révolution française. Le quartier juif de l’Isle-sur-la-Sorgue s’étend sur une superficie de 6000 m², y accueillant au XVIIIe ...
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Jusqu’à ce que le pape Jean XXII rachète les droits de l’évêque de Carpentras sur cette ville, Pernes-les- Fontaines était la capitale du Comtat venaissin.
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Les juifs étaient présents dans la ville lorsqu’elle fut cédée à la papauté par le roi de France, en 1274. Au XIVe siècle, le quartier juif abritait quatre-vingt-dix familles et se trouvait rue Fournaque, près des remparts.
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Une première attestation de la présence juive en Avignon date du IVe siècle. Il s’agit d’un sceau représentant une menorah à cinq branches et portant l’inscription avinionensis. Le commerce juif fut très actif à l’époque des papes.
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La communauté juive de la capitale historique des Gaules, et de la Résistance pour les historiens, a retrouvé aujourd’hui un dynamisme incontestable.
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À la frontière franco-suisse, le cimetière de Hegenheim, de plus de 2 hectares, possède des pierres de 1673, l’année de son ouverture. Il est le seul en Alsace à avoir conservé une stèle funéraire en bois dont l’original est exposé au Musée juif de Bâle.
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Le musée Bartholdi est voué à la gloire de l’auteur de la statue de la Liberté. Dans une salle, est exposée une intéressante collection de judaïca.
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Dans cette charmante ville touristique, vous trouverez encore des traces de l’ancienne communauté.
Dans la ruelle des Juifs, sur un portail en plein cintre, sont gravées des lettres hébraïques: il s’agirait de l’entrée de la synagogue, attestée dès 1454.
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En 1727, les juifs qui enterrent ici leurs morts depuis presque quatre siècles obtiennent le droit de dresser une palissade de bois autour du cimetière et, vingt-deux ans plus tard, un mur de pierre. Avec 6470 tombes sur 5 hectares, Rosenwiller témoigne d’une longue histoire : la tombe la plus vieille date de 1657.
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Dans ce faubourg de Strasbourg, on peut voir un beau mikveh du XVIIIe siècle. Une salle David Sintzheim (premier grand rabbin de France et directeur de l’école talmudique de Bischheim entre 1786 et 1792) retrace l’histoire de la communauté et offre des expositions temporaires.
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L’histoire juive est ici constamment présente. Ne dit-on pas que la rue de la Nuée-Bleue doit son nom à la nuée qui précédait les juifs chassés de la ville en 1349, et que la rue Brûlée évoquerait les 2000 juifs brûlés vifs cette même année pour avoir refusé le baptême ?
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Cette petite ville, à l’ombre d’une ancienne abbaye, connut jadis une communauté active. On montre encore les maisons natales des deux juifs célèbres de l’endroit : le peintre Alphonse Lévy, né en 1843 et mort à Alger en 1918, témoin des communautés rurales alsaciennes, et le banquier et mécène Albert Kahn, né en 1860 et mort à Boulogne-sur- Seine en 1940.
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De petites communautés réunissant quelques familles (une dizaine à Évreux et à Lisieux, environ 200 au Havre) se partagent les efforts de rabbins itinérants. Le seul bâtiment communautaire de taille a été construit par des juifs eux-mêmes, après la Libération. Il s’agit d’une petite synagogue.
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Dans ce qu’on appelait alors « le Clos aux juifs» s’épanouissait, au Moyen Âge, une vie intellectuelle intense autour de l’école talmudique et de la synagogue. Le clos en question ne fut jamais, comme son nom ne l’indique pas, un lieu fermé.
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« Ici est inhumé le corps de sieur Salomon Perpignan, l’un des fondateurs de l’École royale gratuite de dessin établie en l’an 1767 du règne glorieux de Louis XV en la ville de Paris […]. Décédé le 22 février 1781.» Vous décrypterez ces mots sur l’une des tombes du plus vieux cimetière juif de Paris.
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Au début du siècle, la bohème mythique de Montparnasse compte dans ses rangs de nombreux peintres juifs russes fuyant les pogroms antisémites de cette époque. Parmi eux : Soutine, Chagall, Zadkine. D’autres, comme Modigliani, sont simplement attirés par le prestige de la ville et participent à la grande effervescence créatrice de cette époque.
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Dans une synagogue construite en 1842, le Musée judéo-alsacien, unique en son genre, a pour ambition de retracer la vie et l’histoire du judaïsme rural. On ne trouvera donc pas ici de riches collections, mais un parcours retraçant la vie quotidienne et les grandes heures des communautés juives d’Alsace, par des reconstitutions ou des objets rituels simples et émouvants.
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La petite shoul villageoise de 1791, à la façade modeste, est sans doute le lieu historique le plus émouvant d’Alsace. Ici, point de dorures ostentatoires ou de marbres rutilants, mais une synagogue toute simple aux murs blancs avec, au rez-de-chaussée, sa kahlstube, sa cuisine et sa chambre pour le shnorrer de passage.
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L’Opéra de Paris (ou Palais Garnier), outre son intérêt spécifique, abrite l’extraordinaire plafond peint par Marc Chagall en 1964.
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Le Sud-Ouest, longtemps terre anglaise, retourne à la France au XVe siècle. Dès lors, Louis XI, fort désireux de favoriser la prospérité de cette région mise à mal par la guerre de Cent Ans
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On trouvera en Languedoc quatre villes représentant un intérêt particulier pour leur patrimoine juif.
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Dans les sources hébraïques, le terme Provintçia désignait plus ou moins la Provence et le Languedoc. Dans l’histoire des juifs de France, cette région est marquée, au Moyen Âge, par des personnalités et des œuvres exceptionnelles et par une présence juive ininterrompue sur deux millénaires dans le Comtat venaissin.
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Des juifs habitaient la Lugdunum romaine, puis disparurent de Lyon en raison des expulsions. Il faut attendre le règne de Louis XV pour voir une communauté se reconstituer avec des immigrés venus du Comtat Venaissin et d’Alsace.
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La terre d’Alsace est chargée d’histoire juive : dans un village comme Schirrhoffen vers 1850, les juifs étaient au nombre de 450 sur une population totale de 650 âmes. Aujourd’hui, on peut recenser plus de 200 sites spécifiques (synagogues, bains rituels, cimetières…).
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